En BREF, j'ai lu... - Avis sommaires #5
11/05/2019
Cela fait bien longtemps que je n'avais publié un billet de ce type reprenant plusieurs lectures. Ma motivation à écrire un avis complet pour chacune étant toujours bien entamée. A côté de ça, je ne veux pas non plus faire l'impasse de vous livrer mes impressions sur certains romans. Du coup, le "en bref, j'ai lu" va un peu renaître de ses cendres.
Tadam!
Maintenant, le plus dur reste à faire, plonger dans ma mémoire défaillante. Heureusement, j'ai laissé une trace de la plupart de ces lectures sur IG. Un peu plus qu'un copié-collé, j'y ajoute quelques mots, précisions, sentiments.
Demain une oasis - Ayerdhal
Lorsqu'un médecin français, devenu responsable sanitaire pour une agence spatiale européenne, est kidnappé et propulsé de force dans une mission humanitaire en Afrique, on s'attend à plonger dans une sorte de thriller. Mais en fait, ce roman d'anticipation est surtout le prétexte à mettre une bonne claque au lecteur (il m'en a mis une et ce n'est pas la 1ère avec Ayerdhal).
Certes les moyens (terrorisme et kidnapping) peuvent paraître extrêmes. Mais quoi de plus violent et extrême que tout un pan de population africaine subsaharienne agonisante? Il y a un brin de provocation à mettre en avant ce type de moyens, mais le lecteur pourrait (devrait?) arriver à les comprendre. Faire à l'instar du toubib un cheminement qui lui ouvre les yeux (même s'il n'accepte pas tout dans la démarche) sur l'absurdité de sa fonction et la nécessité de revenir aux bases de son métier.
Un roman d'anticipation utopiste par certains aspects, contre-utopiste par d'autres, qui éveille les consciences (en tout cas la mienne), qui percute, un message fort. Bien qu'écrit en 92, il est toujours d'actualité.
Ayerdhal, auteur engagé, qui ne mâche pas ses mots, qui fait mouche à chaque fois avec moi par la force et la justesse de son propos. J'aime cet auteur parce qu'il donne à réfléchir, à penser, parce qu'il brutalise un peu ma conscience endormie sur certaines choses pas jolies, jolies de notre monde.
Un roman qui se lit d'une traite.
Il est bon de lire Ayerdhal.
"Il y a une condition sine qua non à la honte, quelque chose qui la précède et sans laquelle elle ne peut naître : la prise de conscience"
"Le truc est simple : vous prenez des esclaves, vous les transformez en main-d'œuvre bon marché là où le sol recèle quelque minerai, vous extrayez les métaux nobles et précieux, le charbon et le pétrole (là où la terre ne vaut rien, vous laissez faire), puis vous décolonisez et vous installez une poignée de dictateurs de paille, surtout aux endroits dits stratégiques. Normalement, à partir de là, vous n'êtes plus responsable de rien. Mais les artistes poussent, les médias poussent et le bon peuple s'émeut, donc vous patronnez des Spécialistes Sans Frontière, vous envoyez du lait en poudre dans le désert, des médicaments périmés, des quatre-quatre couverts d'autocollants publicitaires et des armes ; celles-là, vous les vendez, faut pas déconner, l'astuce consistant à vendre pour plus cher d'armement qu'on ne donne d'aide humanitaire. Ainsi, après avoir surexploité, vous endettez."
Nous qui n'existons pas - Mélanie Fazi
Ce livre est une non-fiction, un récit intimiste, très personnel de l'autrice.
Mélanie Fazi se livre entièrement, à mots découverts, avec un ton d'une touchante justesse.
Un message clair : permettre à celleux qui comme elle se situent hors du cadre normatif de nos sociétés, cultures, de se dire, je ne suis pas seul.e dans mon cas, d'autres sont comme moi. Et de l'importance de l'étiquette pour elle, parce qu'elle signifie appartenir à un groupe et se reconnaitre en lui, non forcément pour le revendiquer haut et fort mais, simplement, pour dire, je ne suis pas seul.e, j'ai une identité et un fonctionnement que d'autres partagent.
Un texte qui me paraît essentiel, que l'on s'y retrouve ou pas, parce qu'il permet aussi de poser un regard indulgent et compréhensif sur celleux que nous côtoyons, et de revoir nos jugements parfois (souvent?) trop hâtifs.
Un livre donc sur l'inclusion, qui devrait permettre à celleux concerné.es de ne plus se sentir à la marge ou, s'iels le sont, de sortir de l'isolement.
"Je l’ai appris de longue et parfois pénible expérience : ce n’est pas facile d’expliquer une différence et de la faire entendre aux autres. Je ne suis pas sûre qu’il soit possible d’appréhender pleinement celles que l’on n’a pas soi-même vécues, de se mettre à la place de l’autre pour comprendre de quelle manière elles pèsent sur sa vie de tous les jours et façonnent sa personne."
"Tout trouve son utilité un jour. Même la différence."
Terremer - Ursula K. Le Guin
Un tome qui réunit les 3 premiers livres de Terremer.
※ Le sorcier de Terremer nous fait découvrir un jeune garçon destiné à devenir un grand mage, puissant et sage, Ged l'épervier. J'ai lu très rapidement ce 1er livre, happée par ce récit, observatrice circonspecte puis convaincue par ce personnage qui n'était pas sans me rappeler, le héros d'une saga sf enclin à basculer du côté de forces obscures. La comparaison s'arrêtera là.
Très plaisante entrée en matière dans cet univers magique et épique, poétique aussi.
※ Les tombeaux d'Atuan, s'intéresse à la destinée d'une enfant, vouée à être la prêtresse "dévorée" d'Atuan (dit comme ça c'est assez glauque). Jusqu'à ce qu'un jeune mage vienne tenter de la délivrer des forces obscures (encore elles!) présentes dans le tombeau, les Innommables.
Il m'a fallu un peu plus de temps pour appréhender pleinement ce récit, en comprendre toute sa teneur. Peut-être parce que son rythme est en partie bien lent et que j'étais encore trop imprégnée du livre 1er.
De nouveaux enjeux apparaissant, la narration devenant plus vive et incisive, j'ai donc fini par apprécier ce texte à sa juste valeur. En tout cas, au minimum en ne déniant pas son intérêt face aux autres.
※ L'ultime rivage est une histoire qui se concentre à nouveau sur Ged. L'homme a mûri, il est devenu l'archimage, le protecteur de Roke, l'île des sages. Mais une mission autrement plus dangereuse et vitale l'attend. Ged et le jeune prince qui l'accompagne, doivent s'élever ensemble contre les forces obscures (ah bah encore elles, mais donnez moi un synonyme! ^^ ) du royaume des morts.
Un récit épique, construit telle une odyssée d'Homère. En tout cas, il en a le souffle. Et moi, j'ai eu grand plaisir à le lire.
3 histoires qui transportent le lecteur à travers terre et mer. Un personnage charismatique, attachant et qui amène à prendre en sympathie d'autres.
Terremer est sans doute (enfin à mon humble avis), un roman initiatique. Que l'on se place du côté de Ged et de son apprentissage de mage (tout au long de sa vie en fait), de Tenar face à sa destinée, du prince Arren, il est question d'apprentissage, de cheminement, d'accomplissement. De manière solitaire ou au contact des autres.
La magie, participant de l'équilibre du monde, y tient une place prépondérante. Et ne nous y trompons pas, il y est aussi question de nature et de solidarité.
Une belle écriture au souffle épique et poétique, de grande qualité.
Un style travaillé, une écriture élégante, entraînante, vivante. Voilà c'est le bon mot, vivante.
Un plaisir et le sentiment d'avoir accompli quelque chose en lisant cette autrice majeure de la littérature SF et Fantasy. Découverte à poursuivre sans faute.
"- Tu vois, Arren, qu'un acte n'est pas ce que croient les jeunes gens, comme un caillou qu'on ramasse et qu'on jette, et qui atteint son but ou le rate, et rien de plus. Quand on ramasse ce caillou, la terre est plus légère, et la main qui le prend est plus lourde. Quand on le lance, le parcours des étoiles en est affecté, et quand il frappe le but ou le manque, l'univers en est modifié. De chacun de nos actes dépend l'équilibre du tout. Les vents et les mers, les puissances de l'eau, de la terre et de la lumière, tout ce que font ces éléments, et tout ce que font les bêtes et les végétaux, est bien fait et justement fait. Tous agissent selon l'Équilibre. Depuis l'ouragan et le plongeon de la baleine géante jusqu'à la chute d'une feuille morte et le vol du moustique, tous leurs actes sont fonction de l'équilibre du tout."
"N'as-tu jamais réfléchi au fait que le danger accompagne le pouvoir comme l'ombre la lumière?"
"Je mourrais de soif quand tu m'as donné de l'eau, mais ce n'est pas seulement l'eau qui m'a sauvé. C'est l'énergie des mains qui me la donnaient."
Récidive - Sonja Delzongle
3ème opus des aventures d'Hanah Baxter, il remet notre profileuse au "centre" de l'intrigue. Elle et ses démons.
Alors certes c'est surtout à travers le prisme du père Baxter que le lecteur renoue en plein avec Hanah, même si l'autrice tente de lui octroyer une mini-aventure at home.
3 histoires et plus se répondent donc plus ou moins dans Récidive. Pas toutes de manière égale et avec la même force ou réussite.
○ L'arc narratif du père est bien exploité, prenant en cela qu'il révèle le monstre qu'il est et sa malignité. L'homme hanté par le désir de se venger de sa fille va révéler une nature encore plus sombre et tordue. Une violence que la mise à l'ombre n'aura fait que renforcer.
Cependant, je suis restée sur ma faim. Comme si LA confrontation finale -celle tant redoutée par Hanah mais aussi par le lecteur, source d'enjeux sous-jacents à la série Baxter- n'avait pas été à la hauteur de l'attente et de la peur qu'elle générait.
(ce qui me fait penser que j'ai aussi ressenti ça avec le dernier tome de la trilogie du Bàztan de Dolores Redondo)
○ Celui qui se déroule à New York est porteur d'une belle tension mais trop bref et au final, un peu facile. L'intention et intérêt ? Une piste/fausse-piste (allez savoir ^^ ) dans laquelle se glisser. Mmmh ok.
○ Le 3ème, qui trouve un lien direct avec l'enquête de St Malo, est porteur d'un message, d'une réflexion sur l'homophobie dans le milieu policier, sur la filiation et l'acceptation de soi. Intéressant mais je regrette la manière dont il a fini par se détacher de l'intrigue principale.
Pour autant et malgré quelques défauts ou facilités, j'ai lu rapidement et avec plaisir ce Récidive. Le profil du père est vraiment bien exploité, effrayant et glaçant visage qui trouve après trois romans sa conclusion (même si elle m'insatisfait).
Hanah reste une profileuse sympathique à suivre dont les mécanismes de réponse à certaines situations m'ont parfois laissée dubitative (aka lâcher de soupirs) mais bon, c'est une appréciation qui n'engage que moi.
En bref, je regretterai juste de ne pas avoir eu droit à l'explosion que j'attendais, de m'être sentie distante des émotions finales, comme en retrait, pas totalement happée.
Il reste que Sonja Delzongle malgré une propension à la dispersion (que j'ai aussi relevée dans Boréal) a un style qui compense certaines imperfections narratives et que, malgré ces dernières, lire ses romans reste un moment agréable.
"La Bible, il l'a lue plusieurs fois, Ancien et Nouveau Testament, afin d'y trouver toutes les bonnes raisons de ne jamais pardonner."
"Comment font-ils, ceux dont la mort est proche et qui le savent, ceux pour qui elle est prématurée et prévisible ? Comment font-ils, ces condamnés à mort, soit par la maladie, soit par la justice ?"
Trois fois la fin du monde - Sophie Divry
Ce roman c'est un mélange de genres. Drame contemporain qui porte un regard acéré sur le milieu carcéral, roman post-apocalyptique, survivaliste ensuite.
C'est au commencement, l'histoire d'un braquage qui tourne mal, qui raconte la prison, sa violence, ses règles, ses aberrations. Joseph Kamal a plongé parce qu'il a voulu un instant fuir son quotidien bien rôdé, aidé son frère aussi.
Survient une catastrophe qui rebat les cartes, offre une chance d'échapper à l'enfermement des murs. Mais la solitude, l'isolement total est une autre sorte d'enfermement, quelque part encore plus cruel et contre lequel se battre et survivre.
Le lecteur est balloté entre espoir/désespoir, désir de mort/réflexe de vie. Immergé dans une nature toute puissante, dans un silence assourdissant.
Dans Trois fois la fin du monde, nous glissons d'une prison entre 4 murs à une prison à ciel ouvert, de la promiscuité à la tétanisante solitude. L'histoire est poignante pour plein de raisons, brillante dans sa manière d'être contée.
Sophie Divry a produit un récit très fort, qui met à nue son personnage, lui rend toute son humanité dans un univers où celle-ci a disparue.
Il y a des moments fulgurants de beauté et de douleurs entre les pages de ce roman.
À lire pour le texte et la plume.
"Les gens du Dehors ne savent pas, l'apprendront, vont faire quelque chose. Une pareille abomination ne peut pas se passer dans mon pays. Ce genre de prison, ça ne peut exister que dans un quelconque Bélouchistan , dans un pays lointain, sans smartphones ni élections, mais pas en France, pas chez moi."
"Les gens, c’est tous des miroirs. Tu passes ta vie avec des miroirs. Les gens ils te matent, ils contrôlent. Ton aspect, les papiers, t’as fait quoi, t’étais où. T’es jamais comme il faut."
"Un chat, c'est extraordinaire.
Un chat, c'est la possibilité de la caresse."
So Phare Away - Alain Damasio
En pleine battue médiatique de Les Furtifs, dernier roman de l'auteur, j'ai eu envie de renouer avec l'écriture de celui qui m'avait tellement embarquée dans La Horde du Contrevent.
So Phare Away c'est 3 histoires, extraites par ailleurs d'un recueil de nouvelles plus volumineux Aucun souvenir assez solide.
-Annah à travers la harpe se pose là comme un conte poétique et étrange.
Il parle de la perte d'un enfant sur-protégé, sur-sécurisé, sur-surveillé. Il parle du contrôle, de cette technologie poussée à l'extrême, qui n'empêche pas le pire d'arriver. Il parle d'un chemin à faire pour comprendre à quel point ces mécanismes sont vains.
Il parle du deuil, de sacrifice ultime, de danser sur la bonne corde...
Pas désagréable à lire mais comme je le disais plus haut, il me laisse un sentiment d'étrangeté et aussi, une empreinte musicale.
-So Phare Away a emporté ma totale adhésion. Une très belle histoire qui laisse place à l'émotion. Peut-être aussi parce que dans sa forme, il m'a rappelé La Horde du contrevent...
Dans un monde ravagé par les marées de bitume, la pollution, au milieu de phares submergeant la Nappe de signaux s'annihilant les uns les autres, il y a les liphares. Les premiers émetteurs, lecteurs, décodeurs, maîtres d'un langage de codes luminescents qui fait sens.
En bas, ils sont le dernier bastion de résistance qui s'élève contre l'asphalte et surtout l'absence de communication. Même si ce langage est le fait de spécialistes, même s'il tourne en vase clos, même s'il s'éteint par l'extinction même de ceux qui le pratiquent correctement, à bon escient.
So phare away en revient aussi à la perte de l'être aimé. Une perte qui passe par celle de la communication. Non tant du fait du moyen, que du niveau et de la déperdition de sens.
Allégorie de la vacuité de nos trop nombreux moyens de communication où les mots ne font plus sens?
C'est la nouvelle de ce mini recueil qui m'a le plus plu, celle qui m'a donné le plus à réfléchir. Peut-être parce que j'y ai vu un intérêt linguistique.
-Aucun souvenir assez solide. Bon, je dois dire qu'à ma 1ère lecture, je n'ai pas compris le but de cette nouvelle, très courte, dont une partie de la syntaxe a totalement perturbé ma compréhension du texte. Expérience linguistique dont je n'avais pas trouvé le sens, apprécié la forme...
Et puis, après la rencontre d'hier soir, je l'ai relue. En faisant attention au rythme. Damasio hier soir a parlé de slam. Et ce texte, je l'ai compris en le lisant tel quel dans les passages qui m'avaient précédemment perdue.
J'ai donc compris, que là aussi il était question de retrouver un être aimé. Par la plongée dans les souvenirs le reconstituer. Pour ne pas le perdre définitivement.
Je n'irais pas jusqu'à dire que c'est beau, et ce n'est peut-être pas la nouvelle qui me laissera le souvenir le plus solide, mais au moins, elle fait maintenant sens.
Je conseillerai donc de la (re)lire, non en s'attardant sur la forme, mais plus sur les mots et leur enchaînement.
Un petit recueil à 2€ qui peut permettre de se frotter à l'écriture de l'auteur, à son univers, à ce qu'il dénonce et énonce parfois de manière sur-stylisée linguistiquement parlant. Lire Damasio c'est exigeant. C'est un auteur qui secoue la langue française pour la rendre musicale, poétique, brillante, vivante en somme. Parfois même au risque de laisser croire qu'il s'écoute écrire, quitte à perdre certain.es lecteur.ices au début ou en chemin. Mais il manie la langue et les mots avec brio. Et bref, ça me plaît.
"D’un bond irréfléchi, Anna venait de décoller de sa corde – elle flotta un instant en l’air – puis retomba en ripant sur ce qui était présent, ni plus ni moins qu’une ligne de vie – pour elle comme pour moi. Le son que produisit ce saut et le léger frotté de la corde fut extraordinaire – un son infiniment profond de contrebasse, qu’Annah répéta quatre fois, sans la moindre crainte, tout en avançant – course, saut, touché de corde, slap, saut, pop, gratté de pied dans le roulis braillard de ses rires sonores qui scandaient l’intensité de sa jubilation, cette espèce de joie explosive qu’ont les enfants à découvrir, par eux mêmes, quelques chose de neuf et d’inouï."
"Tu reconnaîtras tout, parce que ce sont tes souvenirs. Tu ne comprendras rien puisque tu te marches dessus."
"Qui dit quoi? Que dans un monde où tout le monde croit devoir s'exprimer, il n'y a plus d'illumination possible. Rien ne peut être "éclairé" dans la luminance totale. Il faut beaucoup de silence pour entendre une note. Il faut beaucoup de nuit pour qu'un éclair puisse jaillir, pour qu'une couleur neuve soit perçue, soit reçue."
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Voilà j'espère que cet En bref, j'ai lu vous aura intéressés.
Hésitez pas à m'en faire un retour (qui sait ça pourrait m'inciter à en faire plus régulièrement :p )
A la prochaine!
28 commentaires
Intéressant tout ça! (Et oui, fais-en plus souvent, je trouve que c'est une bonne solution quand on n'a pas trop de temps ou de motivation.) Je n'ai lu que le Fazi, comme tu le sais. Le reste m'intéresse de manière variable (sauf Terremer qui m'intéresse vraiment vraiment ^^) mais c'est super de lire ton avis!
Ici c'est comme au resto devant un buffet, tu choisis ce que tu aimes surtout :)
Si tu as d'autres recommandations de titres de cette autrice, je prends.
Merci de m'avoir lue et de ce com encourageant Alys
Évidemment que c'est intéressant ! =)
Tu me confirmes, après MJ il y a peu, qu'il faudra que je lise "Demain, une oasis". Et plus d'Ayerdhal de manière générale. "Nous qui n'existons pas" se confirme aussi sur la liste.
Ah, "Terremer" ! C'est marquant, j'en ai encore des images en tête, des sensations. J'ai seulement poursuivi avec "Tehanu" - tout aussi qualitatif ! - pour le moment, quelle joie de me dire qu'il m'en reste à lire. ^^
Je note aussi ce mini-recueil Folio2€ que je connaissais pas, ça peut être pas mal pour profiter de Damasio en évitant l'indigestion. ^^
:p :)
Merci Baroona!
Je ne peux que t'encourager à lire Ayerdhal (auteur chouchou hein). Qui plus est, tu as le choix dans tout ce qu'il a écrit.
De ceux que j'ai lus, Chroniques d'un rêve enclavé m'a beaucoup plu et touchée (dystopie engagée hein, mais les persos sont vraiment supers).
Tu as raison, j'ai moi aussi une mémoire visuelle (si on peut dire ainsi) de passages dans Terremer. Et je pense que c'est une histoire qui ne s'oublie pas. Merci de me rappeler par quel titre je dois poursuivre l'aventure. :)
Quoi que tu choisisses de lire, je te souhaite une/de bonne/s lecture/s.
Merci à toi aussi d'être passé me lire.
[Ça tombe bien (ou mal, selon le point de vue) : sur mes deux lectures d'Ayerdhal, j'ai justement lu "Chroniques d'un rêve enclavé", que j'ai énormément apprécié aussi. ^^ ]
Oh il faut trop que j'aille voir si tu en as écrit une chronique.
J'ai tellement regretté de ne pas l'avoir fait suite à ma lecture.
(et non non, c'est bien que tu l'ais lu! -et apprécié :p )
Ça mérite une relecture un jour pour en faire une chronique ça, non ? =P
C'est ce que je me dis depuis + d'un an ^^
Je n'ai lu et vu que des choses intéressantes dans ce récap ! C'est une formule que je développe aussi avec mon tour de livres ! Un condensé de bonnes idées pour lequel on se sent obligée de choisir les mots les plus justes. Je vais essayer de me frotter au Damasio, je n'ai rien osé lire depuis la horde du contrevent, voulant rester sur cette oeuvre magistrale ! ;)
Merciiiiiiiiiiiiiiii 3000 X :p
Peut-être que d'ici fin de semaine ou au plus tard ce weekend, je passerai lire tes derniers billets.
Je suis contente d'avoir réussi à reprendre la formule. j'ai la même version BD et + (d'ailleurs j'avais commencé à écrire qq chose il y a plusieurs mois et...)
Bref, c'est sympa à faire. Et au final, ça prend à peine plus de temps qu'un billet sur un titre unique.
Mais je suis d'accord, il faut apprendre à bien choisir ses mots pour exprimer le plus fort de ce qui a été ressenti.
Pour ce Damasio, tu verras c'est 3 nouvelles donnent le sentiment de naviguer sur 3 hémisphères différentes, tant elles sont différentes dans leur style et univers. Mais elles arrivent quand même à se rejoindre sur certains points. Expérience particulière qui peut désarçonner. Tu me diras :)
++
Je dois absolument lire Demain une oasis, merci de me le rappeler ?
Terremer et nous qui n'existons pas sont très très bien.
De rien ?
;)
Il faudra que je me replonge dans Ayerdhal un jour mais je n'accroche pas toujours à ses textes très engagés... Faut que je m'occupe du Mélanie Fazi aussi qui est dans ma PàL
Et sinon effectivement Terremer c'est un peu le B A BA du récit initiatique, c'était des romans destinés à la jeunesse à l'origine. Je suis ravie que tu aies passé un bon moment avec et j'espère que Tehanu qui est très différent dans sa construction te plaira aussi ^^.
tu n'accroches pas car tu ne partages pas les idées, parce que ça ne te parle pas plus que ça, parce que ça sonne trop "donneur de leçons", pour autre raison? :p J'aime bien savoir :)
Le Fazi se lit rapidement (format court ça a du bon)
Destinés à la jeunesse, vraiment? Marrant je n'ai pas eu le sentiment (à part peut-être le 1er récit) que le public visé était jeune. C'est le genre d'histoires qui pour moi s'adressent à tous les âges, qui peuvent parler à tous les âges.
Je poursuivrai avec Tehanu. Y a pas de raison que ça me déplaise, j'ai vraiment apprécié la manière qu'à l'autrice de narrer ses histoires. :)
Merci d'être passée
Pour Ayerdhal y'a un peu des deux. Je suis pas toujours très raccord avec ses idées (même si j'en partage certaines) et du coup j'aime pas trop qu'on m'assène des trucs que je partage pas forcément xD
Alors du coup je suis curieuse de connaitre les titres que tu as aimé et ceux qui t'ont déplu. Si ça ne t'ennuie pas évidemment.
Je pense que c'est Chroniques d'un rêve enclavé le dernier que j'ai lu (et ça date vraiment puisque c'était avant mon blog xD). Après je pense que j'ai dû le croiser au format nouvelles. Mais j'avais noté de lire Bastards un jour quand même...
Quand un.e auteur.ice ne nous touche pas,voire nous agace par son propos, ça sert à rien de forcer. Le monde littéraire a largement de quoi satisfaire chacun.e
:)
en tout cas, si tu lis Bastards un jour, je serais curieuse de lire ton avis et voir s'il t'a convaincue (ou pas).
Il faudrait vraiment que je me décide à lire Ayerdhal !!
Et finalement tu étais inspirée, des avis pas si courts que ça ;)
j'espère que tu trouveras dans tout ce qu'il a écrit un titre qui te plaise.
C'est un auteur chouchou pour moi :p
Bah heureusement que j'avais déjà écrit quelques mots sur la plupart de ces lectures, sinon je pense que j'aurais un peu plus galéré pour les complémenter ^^
(je crois que je ne sais pas vraiment faire bref en fait, mais chuuut :p )
Ah ben moi je note le Delzongue, j'ai envie de polar ! Et je note dans un coin le Ayerdhal, pas lu celui-ci. Complètement d'accord pour Nous qui n'existons pas. Et à mon grand désespoir, Terremer s'est quasiment effacé de mon esprit....
:) je vais pas te dire qu'il y a mieux en polar parce que ma foi, si tu es tentée d'essayer Delzongle alors lance-toi (mais Dust quand même :p )
Tu as lu le(s)quel(s) d'Ayerdhal? Je prends toute recommandation de titres que je n'aurais pas lus du monsieur.
Tu as peut-être oublié le contenu de Terremer mais as-tu aimé? Des fois la sensation subsiste plus longtemps ^^
Tes avis en bref sont drôlement bien détaillés!! J'ai apprécié Récidive aussi ! Tu m'interpelles avec ces moments fulgurants de beauté et de douleur dans 3 fois la fin du monde... je le note!
Merci Piplo :)
Je te souhaite, si tu lis Trois fois la fin du monde, d'être aussi bouleversée que j'ai pu l'être par ces moments-là. Ce sont des émotions de lecture qui ne s'oublient pas.
J'adore ces rendez-vous ! D'autant que tu ne te contentes pas de quelques lignes pour nous faire profiter de tes découvertes, tu fais les choses bien, comme toujours, et question mémoire défaillante, tu repasseras hein :D
Bon, revenons à cette sélection, ou devrais-je plusieurs dire cet excellent cru :
- Le Ayerdhal : tu connais déjà mon avis, et je vois que toutes les deux nous avons exactement le même ressenti sur les écrits de cet auteur et sa faculté à "ouvrir les consciences" ;)
- J'ai découvert Mélanie Fazi avec son recueil de nouvelles "Notre-Dame-aux-Ecailles", j'ai été charmée par sa plume et compte lire d'autres titres dont celui-ci évidemment. Elle est également passionnante à écouter dans les Podcasts Elbakin : http://www.elbakin.net/fantasy/news/Emissions/
- Pour Ursula K. Le Guin c'est tellement vrai ! On a l'impression d'avoir accompli quelque chose de beau après la lecture d'un de ses romans. J'ai eu ce sentiment après "Lavinia", j'étais presque intimidée, et en même temps totalement envoûtée par sa poésie. Ce Terremer sera le prochain, à n'en pas douter ;-)
- Je ne connais ni les romans de Sonja Delzongle, ni ceux de Sophie Divry, mais je suis nettement plus attirée par le titre de la seconde qui semble davantage me correspondre.
- Et pour finir en beauté avec Alain Damasio, je veux lire toute sa prose, sans exception, mais dans des conditions optimales. Comme tu le dis fort justement, c'est un auteur exigeant, qui se mérite, alors autant être en possession de tous ses moyens, ce qui n'est pas encore mon cas actuellement ^^ Ses "Furtifs" ont encore quelques angles morts à squatter avant que je me lance dans leur sillage, mais plus pour très longtemps ;-)
Merci, c'était vraiment bien de partager toutes ces bonnes choses avec toi ! Et j'espère que de nombreux "En BREF..." suivront :)
Oh je t'assure qu'elle défaille de plus en plus souvent... ^^
Je crois que je pourrais parler des heures durant d'Ayerdhal avec toi, justement parce que nous ressentons cet auteur de la même manière.
Merciiiiii pour le lien Podcast! Une autrice qui a un très beau style indubitablement.
Je note Lavinia dont j'ai déjà entendu du bien. Un plaisir cette autrice.
Le Divry, j'en mets ma main au feu, te touchera pour de multiples raisons, dont une en particulier. Mais chuuut, tu découvriras ça à la lecture :)
J'attends encore moi aussi de me lancer dans les Furtifs, une période de disponibilité mentale et l'envie irrésistible de me lancer. Peut-être on se lancera à la même époque :p
J'espère réitérer à mon retour de congés. Même si je dois ménager mon temps de frappe hors taf ^^
Ah j'ai ma réponse, et je vois que j'avais déjà laissé un commentaire, mais je n'ai pas vu ton avis sur quand la neige danse (on préféré des 3) pourtant j'ai vu une photo du roman dans la verdure!!!
Je n'ai toujours pas eu l'occasion de lire 3 fois la fin du monde mais ma bibliothèque s'est organisée en réseau avec toute l'agglo et le catalogue est beaucoup plus étoffé, je vais retourner voir ça!!
Ah ben tu vois j'étais persuadée que j'avais écrit une chronique sur Quand la neige danse et apparemment non. C'est bizarre parce que j'ai vraiment le souvenir d'avoir écrit quelque chose dessus... je vérifierai à nouveau sur mon listing de publications.
Comme je disais dans mon com précédent sur Le hameau des purs, Quand la neige danse a été une lecture polar vraiment sympa. Classique dans son déroulé mais vraiment agréable. Baxter était moins présente, moins sur le devant de la scène, mais ça ne m'avait pas dérangée. L'intrigue était bien prenante.
Trois fois la fin du monde est vraiment top, une histoire dure et qui touche aussi. Tu verras si tu as l'occasion de la lire.
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