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31/12/2012

A la faveur de la nuit - Jimmy Beaulieu

A la faveur de la nuit,Beaulieu,bds dans la bd,tiroir narratif,eros et thanatos,corps dénudés qui s'offrent,de superbes tonalités de couleurLa nuit les chattes sont grises...

Un motel, 2 nanas, Véronique et Béatrice attendent leur pote Léonce. A la faveur de la nuit, les demoiselles vont tuer l'ennui à coup d'histoires à la fois oniriques et fantasmatiques dans lesquelles le lecteur finit par se perdre au point de ne plus savoir ce qui appartient à l'histoire ou à leurs histoires. Mais nos deux narratrices seront toujours là en filigrane, véritables fil rouge "érotico-sensuel" de cette BD.

Cela vous intéresse de savoir que j'ai lu cette BD par hasard dans la file d'attente de la librairie où je l'avais dégotée pour une copinaute (à défaut d'avoir trouver les autres titres souhaités)? Je pouvais pas commencer les autres livres cadeaux en même temps, trop de pages! Bref, celui-ci était l'objet rêvé pour patienter sans trépigner donc ni une ni deux ma curiosité l'a emporté et les pages se sont tournées presque toutes seules. C'est presque à regret que j'ai vu mon tour arriver pour régler mes achats ^^

Jimmy Beaulieu, je ne connaissais pas (en même temps sorti d'Uderzo, Goscinny je ne suis pas une experte es BD). Ce monsieur est québécois et n'en est pas à son premier essai. Il signe de son coup de crayon une BD tiroir. A la faveur de la nuit, ce n'est pas une mais DES histoires courtes (apparemment déjà éditées de manière plus ou moins confidentielles au Québec) dans l'histoire et qu'il nous livre donc ici sous cette forme narrative séquencée.

A la faveur de la nuit, c'est une balade nocturne. Un nuancier de tons : à la fois très léger et très sombre, voire dramatique mais aussi tendre, sentimental et érotique. Les demoiselles ne se contentent pas de se raconter des histoires et le dessin de Beaulieu n'hésite pas à dévoiler le fond et les formes... Pas de pudibonderie ici, les corps se livrent et s'offrent sans vergogne.

A la faveur de la nuit, c'est visuellement très beau. J'ai beaucoup aimé le trait de crayon, les tonalités... Un très beau bleu en majorité qui me procure toujours un certain apaisement et capte l'oeil. J'ai bien aimé les scénettes liées à l'imagination ou aux souvenirs des narratrices, cet espèce de mélange étrange entre le fictionnel et la réalité. Cela sortait quelque peu de l'ordinaire des BDs que je connais et ma foi pas déplaisant du tout.

Quelques extraits pour votre plaisir :

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29/12/2012

Une seconde avant Noël - Romain Sardou

1s avant Noël,romain sardou,conte de Noël,dickens bis,orphelin,petit papa nowel deviendra grandUn peu de Gui, c'est beaucoup de bonheur!

Fin XIXème siècle, à Cokecuttle, cité industrielle "sans âme" du Lancashire, vit le jeune Harold Gui, 9 ans, orphelin de l'Assistance publique. Le garçonnet fort débrouillard a fait la conquête d'un vieux clochard vivant sous le pont d'Hollowspring, Le Falou. Cet homme érudit, père d'adoption, éducateur et conteur hors pair permettra non seulement à Harold d'apprendre à lire, écrire et compter/conter mais aussi d'échapper pour un temps aux griffes de Miss Parrott, intendante du bien nommé orphelinat End's End. Mais la malchance poursuit Harold et, bientôt accusé de mille torts, il se verra exilé dans une ferme de redressement en Ecosse où, au milieu d'autres enfants mis en esclavage dans de biens piètres conditions, il ne devra son salut qu'à une rencontre plus que fabuleuse où réalité et conte se rejoindront. Ainsi, dans un monde où l'esprit de Noël se perd il faudra l'intervention d'un enfant des rues pour que celui-ci renaisse et se perpétue jusqu'à nous.

Prenez un orphelin gentil et émouvant à souhait, plantez un décor triste, des compagnons à la vie non moins rude, rajoutez-y des méchants qu'on se prend à détester tout de suite et une tripotée d'ennuis qui se succèdent rapidement avant que tout ne s'inverse et ne finisse heureusement et voilà la recette d'un conte comme on les aime! Cela semble facile dit ainsi n'est-ce pas? Et pourtant, nul doute qu'il faut un peu plus que ces éléments-là pour être pris dans la magie d'un conte et en faire surtout un bon à la manière de Dickens. Il faut savoir conter, saisir l'âme d'enfant qui se cache plus ou moins profondément en chacun de nous et la tenir jusqu'au bout de l'histoire en faisant briller plein d'étoiles dans nos yeux de lecteurs. Il faut savoir saisir le coeur du lecteur et le faire vibrer au son des clochettes de lutins. C'est ce que Romain Sardou réussit à faire fort bien avec son livre, il prend le lecteur par la main et l'entraîne avec lui dans ce conte de Noël merveilleux.

J'ai été séduite par les personnages, Harold bien entendu mais aussi Le Falou, Honnêt'Joe, Lord Chubblewig. Bien entendu, l'histoire d'Harold Gui, riche de rebondissements m'a tout de suite plu. Comment rester insensible à ce petit homme que la vie n'épagne pas et qui pourtant sait distribuer le bonheur autour de lui :
"Mais Harold sut se faire apprécier de ses compagnons d'infortune par d'autres moyens que sa gloire d'assassin : Le Falou lui avait expliqué qu'un homme qui avait de la mémoire et connaissait beaucoup d'histoires à raconter était riche de biens inestimables, et qu'il pourrait toujours amadouer les coeurs plus durs : c'est bien ce qui se passa ici. Presque chaque soir, Harold pris le rôle de son vieil ami et se mit à conter des légendes et des aventures à ses voisins de lit. [...] Après les journées terribles, la mauvaiseté des Parrott, la fatigue, vous imaginez aisément l'excitation et la joliesse 2 ces instants entre enfants. [...] L'enfance jusque-là étouffée en eux par le mauvais sort resurgit dans toute sa fraîcheur. Harold constata cela avec plaisir."

Harold Gui c'est un peu un Oliver Twist, ils suivent presque le même chemin. Presque... la comparaison s'arrête à leur statut d'orphelins et à l'exploitation par les adultes dont ils sont victimes avant qu'un évènement ne vienne chambouler toute leur vie et le happy end.
La magie de ce conte c'est aussi de donner libre cours à notre imagination. Il pose certes l'histoire, l'intrigue, les personnages, les paysages mais, je sais pas, c'est comme quand on est enfant : on ne lit pas, on écoute. Et là, on voit la scène, on se l'approprie et la magie de Noël opère.

Une seconde avant Noël c'est ça, le merveilleux, le fantastique, l'émotion. Il suffit de se laisser transporter (sur le chariot du Père Noël tant qu'à faire...). Un conte à partager en famille :)

Je tiens à remercier Ingrid du blog Histoire du soir de m'avoir offert ce livre qui est tombé pile poil en cette période de fêtes de fin d'année pour émerveiller l'enfant que je reste. Retrouvez son avis ici.

23/12/2012

Bilbo le Hobbit - J.R.R. Tolkien

Bilbo le Hobbit,Tolkien,Gandalf,Gollum,nains,trolls,orcs,gobelins,elfes,fantasy,adaptation cinématographique,qu'on aime ou pas c'est beau!Courts sur pattes, le voyage est forcément plus long ^^

Bilbo Baggins coule des jours heureux et paisible à Bag-Ends Sous la Colline jusqu'au jour où Gandalf le Gris se pointe devant lui et lui annonce tout de go qu'il est en quête d'une personne pour vivre une aventure. Bilbo réfute l'offre mais c'est sans compter le grand magicien. Aussi, le lendemain, notre hobbit tout penaud se retrouve envahit chez lui par une horde de nains ayant pour chef Thorïn fils de Thraïn, petit fils de Thror ex-Roi sous la montagne. Leur but : reconquérir La Montagne Solitaire où se terre Smaug le dragon qui a saccagé la cité de Dale, poussé les nains rescapés à l'exil et volé leur richesse.
Gandalf va donc imposer en Bilbo Baggins, un quatorzième compagnon aux nains en le présentant comme cambrioleur de son état. D'abord effrayé par la tâche Bilbo refuse puis, piqué dans son orgueil de Took, finira par accepter de participer à cette aventure riche de rencontres toutes aussi surprenantes les unes que les autres et non sans dangers le mettant sans cesse en péril...

J.R.R. Tolkien dans la mémoire collective n'est autre que le maître de la fantasy, celui à qui l'on doit le célèbre Seigneur des Anneaux porté aux nues par le cinéaste Peter Jackson. Alors certes le grand public ne se doit d'être familiarisé avec l'oeuvre de Tolkien que grâce à cette trilogie cinématographique, cependant je ne doute pas que certains, comme moi aient eu envie de se plonger dans le livre Bilbo le Hobbit avant que P. Jackson n'en propose une adaptation encore une fois en 3 volets et comme préquelle au S.D.A.
Parce que ce roman a avant tout été écrit pour des enfants Bilbo le Hobbit se lit sans difficultés, comme un conte gai et facétieux mais aussi avec une bonne dose de péripéties, de monstres et de gentils. Le style est direct, très visuel aussi parce que descriptif, parfois détaillé à l'extrême. Tolkien nous donne à voir ce qu'il écrit et c'est plutôt plaisant. Certes cela crée par moment une certaine langueur, longueur qui vient casser un tantinet le rythme de cette aventure mais voilà, ça a l'avantage de planter le décor, de laisser libre cours à l'imagination des lecteurs qui peuvent se projeter dans chaque lieu où nous entraînent Bilbo et ses compagnons. Le moins que l'on puisse dire c'est que l'on est immergé dans l'histoire à l'instar de ses protagonistes.

"La matinée passa, l'après-midi vînt ; mais sur toute la lande silencieuse il n'y avait aucun signe d'habitation. Ils devenaient inquiets, car ils voyaient à présent que la maison pouvait être cachée à peu près n'importe où entre eux et les montagnes. Ils tombaient sur des vallées inattendues, étroites et escarpées, qui s'ouvraient subitement à leurs pieds, et ils les contemplaient d'en haut, surpris de voir sous eux des arbres et de l'eau courante au fond. Il y avait de petites crevasses qu'ils pouvaient presque franchir d'un bond, mais qui étaient très profondes et contenaient des cascades. Il y avait des ravins sombres que l'on ne pouvait ni sauter, ni escalader. Il y avait des fondrières, dont certaines offraient une vue agréable avec leur verdure parsemée de fleurs hautes et vives ; mais un poney qui aurait marché là, un chargement sur le dos, n'en serait jamais ressorti.
La région qui s'étendait du gué à la montagne était certes beaucoup plus étendue qu'on ne l'aurait cru. Bilbo en était plongé dans l'étonnement. L'unique sentier était marqué de pierres blanches, dont certaines étaient petites et d'autres à demi recouvertes de mousse ou de bruyère."

Ce qui m'a aussi plu c'est le ton de cette aventure. En partie humoristique, en partie haletant. Certains passages font franchement rire et pour d'autres on ne peut que "serrer les fesses" en se disant "houlala pourvu qu'ils s'en sortent".
Comme dans Le Seigneur des anneaux nous avons dans Bilbo le Hobbit une flopée de personnages divers et variés : hobbit, nains, magiciens, elfes, trolls, orcs, semi-homme/ semi-bête, affreux gobelins... Le monde imaginaire de Tolkien est foisonnant et d'une très grande richesse. A tel point qu'il est parfois ardu de se souvenir non sans mal du nom de tous ces personnages... Ne me demandez pas de vous citer les nains un par un, j'en suis incapable de mémoire. Mais nul doute que vous saurez comme moi (peut-être) vous attachez à cette troupe qui ne cessera de prendre de l'envergure au fur et à mesure de l'aventure.
Le personnage de Bilbo, héros malgré lui, est judicieusement choisi pour porter avec lui l'histoire, nul doute que les enfants à qui était destiné au préalable cette histoire (et le grand enfant en chacun de nous lecteurs) auront pu être séduit par Bilbo et s'identifier à lui à travers chacune de ses épreuves. Non content d'avoir l'étoffe d'un héros, de sortir grandit de cette aventure, Bilbo le Hobbit ne manquera pas de délivrer ce message : le bien et la vertu triomphent toujours sur le mal.
Bien entendu, ce roman fait aussi la part belle aux personnages que nous serons amenés à retrouver dans Le Seigneur des Anneaux : Gandalf, Gollum, Elrond... Pourtant je ne saurais franchement dire si Tolkien songeait déjà à cette suite du S.D.A. en écrivant Bilbo le Hobbit. Hormis ces personnages communs et l'anneau, je n'ai pas franchement vu de lien se dessiner entre l'un et l'autre. Qui sait si ce nécromancien dont il est fait parfois allusion à un quelconque rapport avec le mage noir du S.D.A.? Nul doute qu'en Terre du Milieu certaines choses se préparent mais sont encore tues...

En bref, Bilbo le Hobbit est un merveilleux conte initiatique, plus abordable, moins complexe et moins sombre que Le Seigneur des Anneaux. Il peut représenter un bon moyen de s'initier à l'oeuvre de Tolkien et par là à la fantasy.

Dans cette L.C. officieuse  avec Soundandfury s'inscrivait, après lecture du roman, le visionnage de l'adaptation cinématographique :

Bilbo le Hobbit,Tolkien,Gandalf,Gollum,nains,trolls,orcs,gobelins,elfes,fantasy,adaptation cinématographique,qu'on aime ou pas c'est beau!Le Hobbit : Un voyage inattendu - Peter Jackson

Ici le lien avec Le Seigneur des Anneaux est complètement assumé et le film se pose en véritable préquelle à cette trilogie. Ainsi, l'histoire nous amène directement 60 ans plus tard alors que les habitants hobbits de la Contrée s'apprêtent à fêter l'anniversaire de Bilbon Sacquet. On resitue cet instant dans le temps du 1er opus du SDA. Souvenez-vous, Frodon son neveu partait à la rencontre de Gandalf alors que Bilbon ouvrait un manuscrit dans lequel étaient en partie écrites ses mémoires... Procédé du flash-back intelligent pour nous ramener aux aventures de Bilbo le Hobbit.
Nous retrouvons donc la trame principale de l'histoire : Bilbon, un brin poussé par Gandalf le Gris, va être amené à rejoindre un groupe de 13 nains cherchant à reconquérir le royaume d'Erénor et ainsi récupérer le trésor volé par le terrible dragon Smaug. Et à partir de là un certain nombre de péripéties se succèdent où notre Hobbit va faire preuve d'abnégation et courage.

Si Peter Jackson arrive encore une fois à nous concocter un film de presque 3h qui n'est en plus que le 1er de ce triptyque sur Bilbo le Hobbit, c'est en prenant certaines libertés avec le roman. Ainsi, il développe un peu plus certains passages du livre, comme l'attaque de Smaug sur la cité des nains ainsi que le combat des survivants avec Azog le profanateur. Procédé qui permet aux non lecteurs du roman de comprendre de quoi il retourne et pour mon compte je n'ai pas trouvé ces éléments "historiques" inutiles.
Il semble que les scénaristes se soient aussi éclatés en redéfinissant quelque peu le personnage de Radagast le Brun, certes mentionné dans le roman mais qui prend dans le film une vraie dimension de sorcier un peu fou mais non dénué d'intérêt. La scène l'introduisant laisse d'ailleurs bien entendre qu'une sombre menace s'est introduite en Terre du milieu...
Peter Jackson a aussi su saisir les moments humoristiques du livre pour les retranscrire à l'écran, notamment la scène première entre Bilbon Sacquet et Gandalf, la scène avec les trois trolls et la scène des charades entre Bilbon et Gollum qui ne peut que faire sourire.
Le film compte bien évidemment sa dose de moments trépidants : le combat des géants de pierre, les scènes de poursuite que ce soit avec les orcs à dos de wargs ou les gobelins (iiiiik!!!).

Ce qui fait selon moi la force de ce film c'est le visuel : les paysages sont évidemment merveilleux, d'une grande beauté graphique. Le character design est sublime, que ce soit la bouille des nains, les orcs, les gobelins, les worgs ou les elfes, le travail accomplit est fabuleux. Alors certes ce n'est pas nouveau, la surprise n'est plus là (sauf pour ceux qui n'auraient pas vu Le seigneur des anneaux) mais le plaisir de l'oeil est au rendez-vous.
Le film en lui-même n'apporte rien de plus par rapport au roman. Les afficionados de Tolkien trouveront certainement à redire quant au manque de fidélité du film quant au roman. En ce qui me concerne, sans être fan et malgré que je me sois à plusieurs reprises étonnée de la longueur du film, j'y ai trouvé un bon divertissement. A défaut de plaire aux initiés je me dis que ce film aura au moins le mérite de faire connaître Tolkien et son oeuvre et peut-être inviter certains à le lire.
Le jeu des acteurs est plutôt plaisant : Martin Freeman alias Bilbon Sacquet est tout à fait crédible dans son rôle. On retrouve Ian McKellen dans le rôle de Gandalf et le toujours aussi bon Andy Serkis dans le rôle de Gollum. Certains nains semblent se démarquer un peu plus que d'autres dans ce premier opus Richard Armitage en tant que Thorin par exemple. Sylvester McCoy dans le rôle de Radagast est pas mal aussi ^^

Pour conclure, je dirai que le film est à prendre pour ce qu'il est : une préquelle au Seigneur des anneaux, pas vraiment une histoire à part entière comme le livre. Il reprend certes l'histoire de Bilbo le Hobbit mais on sent que la volonté de Peter Jackson est tout de même de l'inscrire dans un continuum pré-SDA. J'ai d'ailleurs particulièrement apprécié de retrouver Gandalf, Gollum, Elrond, Dame Galadriel (j'ai vu ça comme un petit clin d'oeil à ces personnages de la trilogie). Certains verront dans cette adaptation en 3 volets d'un livre de 250 pages un prétexte commercial à but lucratif. Moi j'y vois un rendez vous cinématographique prétexte à un peu d'émerveillement (pourvu qu'on ait envie de jouer le jeu). J'y peux rien, j'aime ça les films en plusieurs parties (comme les HP), ce sont autant de raisons de se projeter dans l'avenir pour des rendez-vous à ne pas manquer :P
Probablement aussi que ceux qui ont aimé Le Seigneur des anneaux seront plus à même d'aimer Le Hobbit : un voyage inattendu.
Si je devais critiquer quelque chose dans cette adaptation ce serait d'avoir fait de cette histoire un film qui n'est pas à montrer à un public jeune et c'est dommage parce qu'après tout Tolkien visait bien en premier les enfants par son roman.



Retrouvez un autre avis sur le roman et le film ici (en cours)