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28/02/2017

En BREF, j'ai lu... - Avis sommaires #2

brêves de roman à la sauce quel bookan,avis sommaires,point lectures,nouveau rendez-vous,le mépris,trois jours et une vie,pride and prejudice,toilettes pour femmes,le métier de lire,un coeur faible,le crime de lord arthur savile,moravia,lemaître,austen,french,pivot,dostoïevski,wildeHoulala lala lalaaaaaaaaa!!! C'est une honte, une hoOonte. Ôô
Ce rendez-vous devait être régulier (aka tous les 2 mois maxi) et quoi, voilà que je me pointe 5 mois plus tard, la bouche en coeur... Je suis l a m e n t a b l e.
Mais voyons le bon côté des choses, vous allez avoir droit à un gros billet car je reviens sur la plupart de mes lectures des 6 derniers mois.
Miam Miam. A taaaaaaaable :)


avis sommaires2,point lectures,nouveau rendez-vous,brèves de romans à la sauce quel bookanLa vérité sur l'affaire Harry Québert - Joël Dicker (fini le 18/09/2016)

Marcus Kellergan est un jeune écrivain qui a connu un énorme succès avec son premier roman, cependant l'inspiration lui manquant et pressé par son éditeur, il part retrouver à Aurora son vieil ami et mentor d'une époque Harry Québert, lui même écrivain à succès du roman Les origines du mal.
Un cadavre surgit du passé va venir bouleverser la vie des deux hommes, brisant l'un, insufflant un nouveau souffle à l'autre.

Cela faisait un bout de temps que j'entendais le plus grand bien de ce roman, jamais pourtant je ne me décidais. Et puis, il aura suffi que ma collègue me le mette entre les mains pour me décider.
A partir de là, que du plaisir. Celui notamment de plonger dans une intrigue qui a malmené mes déductions. Ah ça des théories j'en ai élaborées, me suis bien torturée l'esprit pour trouver le coupable tout en suivant des tas de pistes qui aboutissaient pour la plupart à des voies sans issue. Me suis perdue, retrouvée, perdue à nouveau. Mais qu'est-ce que j'ai aimé ça et être tenue en haleine jusqu'au bout!
Bon j'ai quand même réussi à mettre le doigt sur quelques trucs et tout n'a pas été une révélation phénoménale. Mais une m'a littéralement scotchée car vraiment je ne l'avais pas du tout vu venir. Et du coup, beaucoup de faits de cette histoire ont pris un autre sens.
J'ai aimé aussi les personnages, leurs histoires personnelles, la profondeur de certains, la force des liens. L'ambiance d'Aurora.
Quant au style de Dicker, il est simple et efficace.
Je comprends maintenant le prix remporté (Goncourt des lycéens) et la popularité du roman. C'est à mon sens, amplement mérité.

"La pluie n'a jamais tué personne. Si vous n'avez pas le courage d'aller courir sous la pluie, vous n'aurez pas le courage d'écrire un livre."

"On vit vraiment à une époque de dingue : l'humanité a le cœur plein de merde, voilà mon avis."

"Des gens croient qu'ils s'aiment, alors ils se marient. Et puis, un jour, ils découvrent l'amour, sans même le vouloir, sans s'en rendre compte. Et ils se le prennent en pleine gueule. A ce moment-là, c'est comme de l'hydrogène qui entrerait au contact de l'air : ça fait une explosion phénoménale, ça ravage tout. Trente années de mariage frustré qui pètent d'un seul coup, comme si une gigantesque fosse septique portée à ébullition explosait, éclaboussant tout le monde aux alentours. La crise de la quarantaine, le démon de midi, ce sont juste des types qui comprennent la portée de l'amour trop tard, et qui en voient leur vie bouleversée."

avis sommaires2,point lectures,nouveau rendez-vous,brèves de romans à la sauce quel bookanTrain d'enfer pour ange rouge - Franck Thilliez (fini le 29/09/2016)

Franck Sharko, commissaire de police à la DCPJ de Paris, est un homme brisé par la disparition de sa femme. Dépêché sur une enquête criminelle qui va le plonger toujours plus profondément dans l'horreur, et au cœur de milieux sadomasochistes aux pratiques hardcores, Sharko va se lancer dans une véritable chasse à l'homme entre la Capitale et la Bretagne. Reste à savoir qui chasse qui...

Appâtée par l'avis de Nicolas sur cette série Sharko/Henebelle (qui compte 9 titres et un HS), je me suis engagée à la lire depuis le début. Voilà donc les raisons de cette immersion dans le 1er thriller policier de Franck Thilliez.

Si le style est quelque peu ampoulé (en comparaison à Vertige, seul autre titre de l'auteur que j'ai lu jusqu'à présent), je m'y suis rapidement habituée, d'autant plus que l'histoire prend rapidement le dessus. Ce thriller/policier est diantrement efficace, un véritable page-turner ou faisons-là à la française, un croque-lecteur. Une fois lancée, je me suis retrouvée prise dans les filets d'une intrigue menée à un train d'enfer et qui laisse peu de répit. Alors oui la cruauté du récit, notamment les scènes de crime ou les descriptions de l'abattoir, prend à la gorge et vrille l'estomac plus d'une fois, mais qu'est-ce que c'est bon! Bon parce que captivant, bon parce que cela occulte les défauts de l'écriture, bon parce que même si le coupable est découvert bien avant la fin, cela ne m'a pas empêchée d'être captivée et tenue en haleine.

Le personnage de Franck Sharko est quant à lui crédible dans la peau de ce commissaire troublé et troublant. Évidemment, il ne déroge pas à la règle du flic torturé (le motif est légitime)... Mais, cela lui donne une consistance et un capital sympathie ++.
C'est avec plaisir que je le retrouverai dans la suite Deuils de miel. Il va aussi me falloir lire La chambre des morts pour faire connaissance avec l'autre membre de cette série, Lucie Henebelle.

"il est des moments où il devient impossible de ressentir la douleur d'autrui; on peut juste l'imaginer, en sentir le souffle le long de l'échine, frissonner au point de se blottir sous des couvertures. Mais on ne peut pas se mettre à la place. Jamais..."

"Oui, j'aime la traque, le sang et l'odeur d'un assassin. En fait une partie de moi l'aime, et c'est certainement la plus mauvaise, mais aussi la plus forte, celle qui prend le dessus, comme le jumeau dominant dans le ventre maternelle"

avis sommaires2,point lectures,nouveau rendez-vous,brèves de romans à la sauce quel bookanL'ombre du vent - Carlos Ruiz Zafon (fini le 06/11/2016)

Dans la Barcelone de 1945, Daniel Sempere, fils d'un libraire, déniche dans un lieu appelé le cimetière des livres oubliés, un roman de Julian Carax, L'ombre du vent. Ce livre va bouleverser le cours de sa vie et l'emporter dans une quête de vérité éperdue où son destin, et celui de l'auteur disparu, finiront par se mêler de manière troublante.

L'ombre du vent de Carlos Ruiz Zafon est un roman puissant, qui mêle les genres. C'est romanesque et romantique, dramatique et comique, à la fois historique et à suspens. C'est aussi et sans nul doute un roman d'apprentissage. Et j'ai à la fois trop de mots et vraiment pas assez pour dire le plaisir de cette lecture.

Je ne savais rien de cette histoire, la surprise et la fascination ont donc été totales. Emportée par le personnage narrateur, par les mystères qui entourent Carax, par tous ceux qui accompagnent/ont accompagné l'un et l'autre, j'ai été. Emportée par leurs histoires qui finissent par se répondre d'une certaine façon, je l'ai encore été.
Les péripéties et rebondissements sont nombreux et donnent sans cesse de l'élan à un roman qui ne s'essouffle jamais dans cette folle et éprouvante quête de vérité.
Le cadre de la Barcelone dans laquelle l'histoire évolue est sombre mais il s'en dégage parfois une belle lumière, comme aussi de ses protagonistes. Le lecteur restera profondément marqué par les "bons" comme "les méchants", par tous ces visages du passé et du présent, amis ou ennemis jurés.

L'écriture de Carlos Ruiz Zafon m'a elle conquise...

"Rien n’alimente l’oubli comme une guerre, Daniel. Nous nous taisons tous, en essayant de nous convaincre que ce que nous avons vu, ce que nous avons fait, ce que nous avons appris de nous-mêmes et des autres est une illusion, un cauchemar passager. Les guerres sont sans mémoire, et nul n’a le courage de les dénoncer, jusqu’au jour où il ne reste plus de voix pour dire la vérité, jusqu’au moment où l’on s’aperçoit qu’elles sont de retour, avec un autre visage et sous un autre nom, pour dévorer ceux qu’elles avaient laissés derrière elles."

"Durant cette période, j'appris que rien ne fait plus peur aux vainqueurs qu'un héros qui est resté vivant pour dire ce qu'aucun de ceux qui sont tombés à ses côtés ne pourra jamais raconter. Les semaines suivant la chute de Barcelone furent indescriptibles. Il coula ces jours-là autant de sang qu'au cours des combats, sauf que cela se fit en secret, à l'insu de tous. Quand vint finalement la paix, elle avait l'odeur de celle qui s'abat sur les prisons et les cimetières, linceul de silence et de honte qui pourrit l'âme et ne s'en va jamais."

"Ces gens qui voient le péché partout ont l’âme malade, et si tu veux vraiment savoir, les intestins aussi. La condition de base du bigot ibérique est la constipation chronique."

avis sommaires2,point lectures,nouveau rendez-vous,brèves de romans à la sauce quel bookanA l'orée du verger - Tracy Chevalier (fini le 14/11/2016)

1838, la famille Goodenough s'est installée à Blackswamp (Ohio), terre marécageuse et boueuse qui charrie chaque hiver la fièvre et emporte avec elle les moins résistants. James, le père essaie d'entretenir et développer ses vergers de pommes reinettes tout en inculquant ce travail à Robert. Tâche d'autant plus ingrate que la mère, Sadie, alcoolique invétérée et parfois violente, ruine tout le travail accompli.
Un drame plus tard, Robert rejoint les pionniers de l'Ouest jusqu'au jour où il croise la route d'un botaniste britannique, amoureux des arbres, qui le prend sous sa coupe et lui transmet à son tour son métier : exportateur de séquoias.

Destin d'homme(s) et de femme(s), histoire d'arbres aussi, le tout merveilleusement bien raconté, Tracy Chevalier a un indéniable talent pour nous transporter dans l'Amérique des colons et nous faire intéresser à des choses auxquelles on ne penserait pas. Le travail documentaire, comme historique est soigné.

Le préambule consacré à la famille Goodenough et à leurs rudes conditions de vie alterne les points de vue entre James et Sadie Goodenough. Il permet ainsi de plonger plus profondément dans l'esprit et le cœur de ces deux personnages qui s'affrontent sans relâche. Il a surtout pour but de nous amener à rencontrer les enfants Robert et Martha qui marqueront le reste du roman.
Robert, qui est le personnage fort et conducteur de l'histoire, quittera le nid familial tout gamin encore pour une raison qui ne sera découverte que bien longtemps après dans le récit. Martha, personnage secondaire (et pourtant si fort), cherchera par tous moyens à échapper à une vie de misère pour retrouver ce frère chéri.

Là encore, les formes du récit alterneront. La forme épistolaire permettra de suivre Robert dans sa vie de pionnier, de le voir se construire au grès de son avancée dans l'Ouest et des nombreux boulots exercés. Une vie rude, éprouvante mais le garçon calme et courageux, devenu homme taiseux et solitaire saura trouver sa voie et s'épanouir, grâce notamment à de belles rencontres (avec des personnages inspirés de personnes ayant vraiment vécu à cette époque qui plus est).
Quant à la parole donnée à Martha, elle comblera le vide laissé délibérément par Tracy Chevalier sur ce qui a motivé la fuite de Robert de la maison. Elle apportera aussi un autre regard sur James et Sadie. Mais elle nous permettra surtout de découvrir la jeune fille et femme courageuse qu'elle a été et, même si j'ai aimé le personnage de Robert (relativement lisse), je dois dire que la figure marquante de cette histoire restera pour moi, Martha.
Je ne peux que saluer l'auteure de nous montrer toujours à quel point ses personnages féminins ont du caractère et ne sont en rien anodins, quels que soient leurs rôles dans l'histoire (je pense ici aussi à Molly).

La fin du roman qui se déroule de manière plus linéaire est très riche en émotions, bouleversante même. Elle s'achève malgré de nouveaux drames sur l'espoir d'un nouveau départ ailleurs, en terre des origines.

Tracy Chevalier m'a encore conquise avec son écriture, sa manière de raconter la vie, de brosser des destins si marquants et touchants. Le travail documentaire sur les arbres est tout aussi appréciable.

(Cette lecture a été partagée avec Northanger, que je remercie pour nos enrichissants échanges :) )

"En attendant, tout était prêt pour une journée de combat contre le Black Swamp. On vivait pas grâce à cette terre, non : on était en vie malgré elle."

"Ils se disputaient encore à propos des pommes. Lui voulait cultiver davantage de pommes de table, pour les manger ; elle voulait des pommes à cidre, pour les boire. Cette querelle s’était répétée si souvent qu’ils jouaient désormais leurs rôles à la perfection ; leurs arguments s’écoulaient fluides et monotones autour d’eux car il les avaient l’un comme l’autre entendus assez fréquemment pour ne plus avoir à écouter."

"Robert s’était efforcé de mener une vie honnête, même quand il était parfois entouré de gens malhonnêtes, et pourtant, si irréprochable que soit aujourd’hui son existence, il savait qu’il avait commis au moins une faute à laquelle il ne pourrait jamais échapper. La conscience de cette faute le poursuivrait toujours, à l’est comme à l’ouest. Sa fuite éperdue ne pouvait rien y changer."

avis sommaires2,point lectures,nouveau rendez-vous,brèves de romans à la sauce quel bookanLe Trône de fer, intégrale2 - George R.R. Martin (fini le 31/12/2016)
(ATTENTION RISQUE DE SPOIL PAR RAPPORT A L'INTEGRALE1)

Après la mort du Roi Robert, la guerre fait rage entre Stannis et Renly Baratheon pour savoir qui des deux mérite le trône en lieu et place de Joffrey assis sur le trône par la reine Cersei. Ailleurs, le jeune Rob Stark, fils du regretté Ned Stark de Winterfell, venge la mort de son père en remportant de nombreuses batailles contre les Lannister.
Bien plus loin, par-delà la mer, Daenerys, dernière descendante des Targaryens, prépare un retour en force accompagné de ses trois dragons.

G.R.R. Martin ne fait pas dans la demi mesure, cette intégrale 2 est encore plus intense que la 1ère. L'intrigue s'intensifie par le jeu des querelles de pouvoir et prises de partie pour un camp ou l'autre... ou encore l'autre... ou encore l'autre (ils sont nombreux!). Les trahisons de tous ordres, alliances et contre alliances, sont évidemment au rendez-vous et point besoin de préciser à quel point les personnages peuvent être mis à mal.
Autant dire que le lecteur, rôdé maintenant aux pratiques de l'auteur (d'autant plus s'il connaît la série), ne cessera de trembler pour ses personnages favoris. Alors oui on tremble, mais on exulte aussi lorsqu'ils s'affermissent, relèvent la tête et se sortent de mauvais pas avec brio.
Quant à ceux franchement haïs, ils continuent de l'être avec peu de variante pour ce qui est de l'envie de les voir brûler en enfer...
J'ai apprécié la fraîcheur apportée par de nouveaux protagonistes, par l'intérêt qu'ils apportent au récit et surtout à ce qu'on imagine d'eux pour la suite.
De manière générale, l'auteur apporte un grand soin à ses personnages, ils sont psychologiquement très bien travaillés, pour certains encore pleins de mystères et d'une exquise intelligence...

L'histoire qui se tient au-delà du mur devient elle de plus en plus intrigante et permet de souffler au milieu de cette guerre intestine du royaume des Sept couronnes. Mais n'allez pas croire qu'elle est moins intense. Elle fait même frémir et autant dire que l'on ne manque pas d'avoir des raisons de flipper pour Jon Snow. La fin de cette intégrale s'achève d'ailleurs sur un véritable cliffhanger.

Comme dans la 1ère intégrale, je dois dire que je reste moins réceptive aux aventures de Daenerys, même si elle continue de monter en puissance et que le pouvoir de ses dragons, rejaillissant sur elle, a de quoi susciter curiosité pour l'avenir de l'histoire.

On notera aussi la montée en puissance de la magie, du surnaturel et du fantastique dans cette intégrale 2. Cela reste toutefois une présence loin de dominer l'ensemble du récit, mais on sent que le côté fantasy va aller en s'affirmant de plus en plus.

Le rythme de cette intégrale pourra paraître à certains égards lents mais l'action est bien là et l'histoire avance bel et bien et continue à la fois de me ravir et de me donner envie de la poursuivre.

(Juste un mot entre parenthèse sur la saison2 de la série : particulièrement déçue par son déroulement et par le parti qui y est pris de modifier considérablement les faits tels que présentés dans le roman.)

"Les gens se prétendent volontiers affamés de vérité, mais ils la trouvent rarement à leur goût lorsqu'on la leur sert."

"La peur n'a rien de honteux, seule compte la manière de l'affronter."

"J'aimerais tant pleurer, songea-t-elle. J'aimerais tant qu'on me réconforte. Je suis tellement éreintée d'être forte. J'aimerais tant, pour une fois, me montrer frivole et froussarde. Pas longtemps, juste un brin.., un jour..., une heure..."

avis sommaires2,point lectures,nouveau rendez-vous,brèves de romans à la sauce quel bookanParis sera toujours une fête - Collectif (fini le 31/12/2016)

Un petit mot pour ce livre reçu en cadeau par Folio pour Noël.
Il s'agit d'un hommage à Paris la belle par 25 auteurs, des plumes connus, d'autres non (en tout cas pas par moi). Ils racontent tous leur Paris, telle qu'ils l'ont connue, la connaissent encore pour la plupart. Une ville de rencontres, une ville courageuse, une ville de lumière. C'est un hommage et une invitation à la découvrir ou redécouvrir, à aller y arpenter les rues aussi.

Il est constitué de poèmes, d'anecdotes, de textes courts et d'autres plus longs. Certains sont plus forts que d'autres mais tous méritent que l'on s'y attarde.

avis sommaires2,point lectures,nouveau rendez-vous,brèves de romans à la sauce quel bookanCœur de cristal - Frédéric Lenoir (fini le 06/01/2017)

Un grand père raconte à sa petite fille chagrinée par la perte de son chien une histoire... Il était une fois dans un royaume, un jeune prince au cœur de cristal. Il ne ressentait aucune émotion et ne pouvait évidemment pas aimer, à son grand dam.
Alors que le roi est sur le point de mourir, le jeune homme décide de partir en quête de celle qui fera brûler son cœur et rompra le maléfice.

Je dois cette lecture à ma nièce qui a été conquise par les mots de l'auteur. De mon côté, je ne connaissais pas du tout.

Une histoire qui traite de l'amour, du deuil mais aussi, du chagrin. Un livre construit en de courts chapitres chacun délivrant un message "principe de vie" fort, un message sur lequel réfléchir.
S'il a un côté gentillet, il n'est pas niais. S'il abreuve le lecteur de jolies phrases aux allures de paraboles bibliques, cela ne fait pas de mal et, à tout bien considéré, Cœur de cristal est un bien sympathique conte philosophique, qui plus est joliment illustré par de fines aquarelles.

" Y a-t-il au monde un bien plus précieux que l'amitié ? Cet amour désintéressé qui ne souhaite que le bonheur de l'ami et ne cesse de se réjouir de sa présence ?"

"Y a-t-il au monde un bien plus précieux que l'amitié ?
Cet amour désintéressé qui ne souhaite que le bonheur de l'ami et ne cesse de se réjouir de sa présence ?"

" Lorsque ton cœur est inquiet, cesse d'imaginer le pire, car tu risques de le provoquer par la force de tes pensées. Songe au contraire que tout est pour le mieux et tu convoqueras le sort en ta faveur."

avis sommaires2,point lectures,nouveau rendez-vous,brèves de romans à la sauce quel bookanChanson douce - Leïla Slimani (fini le 10/01/2017)

Myriam et Paul ont deux enfants, Mila et Adam. Paul travaille dur pour percer dans son milieu, Myriam est devenue par la force des choses mère au foyer. Mais ce statut pèse à la jeune femme qui rêve de reprendre son travail d'avocate. Quand l'occasion se présente, après tergiversations et réflexions, le couple accepte de faire appel à une nounou. S'en suit, un recrutement pointilleux. Louise, emporte l'adhésion des enfants et gagne par là, la confiance des jeunes parents. Sa perfection et son engagement finiront pourtant par agacer et mettre mal à l'aise le couple.

"Immersif, troublant, réaliste. Une tension croissante servie par une belle plume qui met le doigt là où ça fait mal. Une fin un peu frustrante mais qui après réflexion est juste car les réponses aux questions que l'on se pose, sont entre les lignes. Un bon roman." Ça, c'est ce que j'ai écrit en commentaire de fin de lecture sur la fiche Bibliomania de Livraddict...

Depuis j'ai pas mal discuté et lu d'avis sur ce roman qui semble à priori faire débat. D'autant plus qu'il a été récompensé du dernier Prix Goncourt. Pour certains (dont je fais partie), cela est mérité. Pour d'autres, il ne le méritait aucunement...

L'auteure a pris le parti de s'inspirer d'un fait divers réel ayant eu lieu à New York en 2012 et de mettre le lecteur dès la première phrase, face au drame de cette histoire : meurtre des enfants par la nounou, tentative de suicide de cette dernière. Puis elle remonte le temps afin de dérouler les évènements jusqu'à ce terrible moment. Et Leïla Slimani décide de le faire de manière quasi journalistique, sur un ton assez neutre, dans un style simple mais percutant.
Cette manière de procéder est hyper prenante. J'ai eu le sentiment d'assister à une dissection, nécessaire pour comprendre comment Louise en est arrivée là, pourquoi...

La froideur et le mal être qui se dégagent de Louise se transmettent au lecteur parce que Leïla Slimani nous fait entrer dans sa tête et parce qu'aussi, entre les lignes, se cachent les non-dits qui permettent d'entrevoir les dérèglements d'une vie. Viennent s'ajouter les sentiments des parents qui d'abord jubilent puis s'inquiètent de la trop grande place laissée à la nounou dans leur vie, de leur lâcheté à lui laisser la gouverne totale des enfants et la tenue de la maison. Tout ça, "à la perfection". Ils s'insurgent bien un peu -bon sang c'est nous les patrons!- mais c'est tellement pratique et bienvenu pour eux cette Louise qui leur permet d'asseoir leur statut et de briller auprès de leurs amis. Alors ils continuent de profiter de son entière disponibilité sans jamais s'intéresser vraiment à la personne qu'elle est.

C'est un roman qui fait froid dans le dos et qui interroge beaucoup aussi. Sur le rapport employeur/employé. Il interroge forcément sur les priorités familiales et par là, surtout sur celles de la mère, bien que celles du père ne soient pas en reste. Il interroge mais ne juge pas. Seul le lecteur se livrera à cet exercice.

Leïla Slimani a pratiqué les nounous au Maroc d'abord puis à Paris, elle dit s'être toujours intéressée à cette place particulière qu'ont les nounous au sein d'une famille, à la fois mère de substitution et étrangère. Elle dit avoir voulu montrer aussi que les nounous ont quelque chose à dire sur notre société. Je pense que Chanson douce est, bien au-delà de cette histoire dramatique, une voix qui porte.

"Une haine monte en elle. Une haine qui vient contrarier ses élans serviles et son optimisme enfantin. Une haine qui brouille tout. Elle est absorbée dans un rêve triste et confus. Hantée par l'impression d'avoir trop vu, trop entendu de l'intimité des autres, une intimité à laquelle elle n'a jamais droit."

"Son cœur s'est endurci. Les années l'ont recouvert d'une écorce épaisse et froide et elle l'entend à peine battre. Plus rien ne parvient à l'émouvoir. Elle doit admettre qu'elle ne sait plus aimer. Elle a épuisé tout ce que son cœur contenait de tendresse, ses mains n'ont plus rien à frôler."

"Elle boit et l'inconfort de vivre, la timidité de respirer, toute cette peine fond dans les verres qu'elle sirote, du bout des lèvres."

avis sommaires2,point lectures,nouveau rendez-vous,brèves de romans à la sauce quel bookanLa fille en rouge - Kate Hamer (fini le 14/01/2017)

Beth a toujours craint de perdre sa fille, Carmel. Et puis c'est arrivé quand elle avait 8 ans, malgré toutes les précautions prises. A partir de là, commence le décompte des jours l'une sans l'autre. Beth bien qu'anéantie, continue de croire en un retour possible de sa fille, elle sent dans ses tripes que la petite est en vie, elle veut y croire.
Carmel, elle, se bat pour ne pas oublier sa mère, pour ne pas s'oublier elle-même d'ailleurs, et elle suit le mouvement qui lui est imposé, aussi étrange soit-il.

Dès les premières pages ce roman m'a ferrée. Une sorte de halo mystérieux flottait autour de Carmel. Sans doute à cause des dires de Beth à son sujet, à cause de cette inquiétude persistante qui la tenaillait. Et parce que cette crainte telle que décrite était palpable et a commencé à créer une ambiance tissée de fils d'angoisse dont il est devenu difficile de se sortir.

Et puis le pire survient. L'auteure prend alors le parti de nous balloter entre le point de vue de la mère et de la fille. Moment délicat à négocier, le pire étant arrivé (flottement...), que restait-il?
D'une part, le long chemin de croix d'une mère pour s'accrocher à cette certitude viscérale que sa fille n'est pas morte, pour raconter sa culpabilité, pour vivre malgré tout.
D'autre part, le road-trip de la petite fille aux mains de ses ravisseurs. La domination psychologique exercée sur elle, la conduisant à accepter son sort tout en s'appliquant à de micro-résistances afin que Carmel survive.

La tension était au rendez-vous, l'incertitude et la peur que mère et fille ne se retrouvent jamais étaient au rendez-vous. Tout cela générant un suspens allant en s'amplifiant au fil des pages. Et le sentiment d'urgence à vouloir connaître le dénouement de cette histoire était au rendez-vous.
Alors je suis restée scotchée aux pages et ça, pour moi, c'est plutôt bon signe.

Attention, il ne s'agit pas d'un roman policier avec enquête policière et tout le toutim. Non, ici on s'attache à ce que ressentent Beth et Carmel, chacune seule avec le fantôme de l'autre, tentant de survivre coûte que coûte à cette séparation avec toute l'angoisse qui en découle. C'est au final très psychologique.

J'ai trouvé que le déroulé était bon. Pour moi le suspens était au rendez-vous bien que j'ai pressenti certaines choses. Mais comment être vraiment sûr hein? ^^

Merci à copinaute La Chèvre Grise pour ce troc. Son avis, plus mitigé que le mien ICI.

"Dans la vie réelle les plus horribles drames peuvent susciter une forme de fascination ou au contraire provoquer de la gêne."

avis sommaires2,point lectures,nouveau rendez-vous,brèves de romans à la sauce quel bookanLa peur des bêtes - Enrique Serna (fini le 21/01/2017)

Evaristo Reyes, ayant manqué à son rêve de devenir écrivain, est entré faute de mieux dans la police mexicaine. Au service de Maytorena, son supérieur archi corrompu, il est chargé d'une énième mission qui s'avèrera plus que foireuse. Menacé, il se lance en solo dans une enquête visant à le disculper. Qui de la rédemption ou de la mort sera au bout?

Je n'aurais jamais pensé lire un polar noir mexicain, et bien grâce à ma chef c'est fait!

On baigne ici dans la corruption à tous les étages et même là où, notre "pas très doué" enquêteur (qui cherche à se racheter une conscience) pense trouver appui, il ne fait qu'aller de désillusions en désillusions.

Corruption politique, policière, des milieux littéraires mexicains sur fond de contestations et d'enquête criminelle, Enrique Serna nous donne à voir cela et plus encore dans ce pur polar noir.

Appréciable et intéressant à plus d'un titre!

"Le monde entier baignait dans la corruption, y compris ceux qui prétendaient la combattre. L'homme s'inventait des masques pour cacher sa bassesse et le plus dangereux de tous était celui du juste, car il fournissait aux idiots un reflet idéalisé de leur propre personnalité."

avis sommaires2,point lectures,nouveau rendez-vous,brèves de romans à la sauce quel bookanL'amour dans l'âme - Daphné du Maurier (fini le 05/02/2017)

"ah si j'étais un homme, je serais capitaine d'un bateau..." Cette chanson de Diane Tell illustre à merveille la pensée de Janet Coombe. Au lieu de cela, elle se marie et met au monde garçons et fille. Son deuxième, Joseph lui ressemble plus qu'aucun autre et son amour de la mer est à la mesure de celui de sa mère. Ainsi, il prendra la mer à bord du voilier construit par la famille. Sur un siècle, à partir de 1830, à Plyn en Cornouailles, nous suivons la voie maritime tracée par une femme ; dans son sillage, sa descendance.

Quelle belle fresque familiale que cette histoire! Tout y est réuni, amour, passion, trahison, vengeance, renaissance. Les protagonistes de cette histoire, ce sont principalement les Coombe, à commencer par Janet. L'appel de la mer, elle le vit intimement, il est inscrit dans ses entrailles, au point que ce fils, Joseph, mis au monde un soir de tempête, portera en lui dès son plus jeune âge, la même envie de prendre le large et de partir à l'aventure que sa mère. Viendront ensuite Christopher et Jennifer.
Ces 4 générations de Coombe, et leurs apparentés, sont passionnants à suivre. Des caractères forts différents, des aspirations différentes aussi mais tous sont liés à la Janet Coombe, pour le pire ou le meilleur.

Et que dire des images des paysages de Cornouailles qui sont décrits? Les falaises de Plyn, j'ai eu envie de m'y promener aussi et de découvrir ce village, sa terre, ses gens et surtout sa mer!

C'est un roman passionnant, l'histoire d'un amour par-delà la mort, qui traverse les générations. Un roman avec un fort potentiel romanesque et dramatique mais qui a une fin qui saura combler, je pense, son lecteur.

Quoiqu'il en soit, suivre la destinée des Coombe au fil de ces pages a été pour moi un merveilleux voyage. Daphné du Maurier n'est jamais une déception, son écriture parvient toujours à me transporter dans un ailleurs où il fait bon vivre le temps d'une lecture.

Merci à Northanger de m'avoir donné terriblement envie de lire ce roman et à Unchocodansmonroman pour son challenge Daphné du Maurier qui est une perpétuelle invitation à découvrir les beaux romans de cette auteure.

"Il n’y a pas de peur, pas de laideur, pas de mort, mais seulement la blanche lumière du courage, de la beauté, de la vérité"

"A cause de la beauté d’une nuit sur la mer, notre chair et notre sang ne disparaîtront pas. Une part de nous respirera le même air que celui que nous avons respiré et ira où nous avons passé."

"C'était un être qui lui parlait du plus profond d'elle-même avec une sagesse et une sérénité infinies. Un être qui n'ignorait pas que l'inquiétude naît, toujours, dans les âmes rebelles, qui savait qu'une sensation de solitude est la marque du coeur qui s'éveille et que les insomnies viennent des appels de l'instinct."

avis sommaires2,point lectures,nouveau rendez-vous,brèves de romans à la sauce quel bookanDu vent dans mes mollets - Raphaële Moussafir (lu le 11/02/2017)

Rachel a 9 ans et voit une psychologue. Son comportement inquiète ses parents. Alors la petite se livre à demi-mots ou à mots tout ronds. Elle parle de son horrible maîtresse, de ses parents, de son amie Hortense, de leurs jeux d'enfants, de sa grand mère, de tout ce qui fait son quotidien. Et puis, comme si de rien n'était, elle balance des vérités toutes crues, tout droit sorties d'un cerveau d'enfant qui a grandi trop vite.
Madame Trebla écoute, fascinée, parfois choquée, souvent amusée des réparties de Rachel, elle note et elle délivre.

J'ai adoré ce court roman prêté par une amie. Il ne se lit pas, il se dévore. C'est le ton de l'enfance avec cette maturité surprenante mais bien réelle que certains gosses peuvent avoir. C'est tendre et désopilant, même si certains passages font planer un léger voile de tristesse.
C'est décapant, frais, juste, innocent.

Il n'empêche qu'il aborde sous des dehors légers des thèmes sérieux tels que la mort, le deuil, les relations sociales, le rapport aux autres, la sexualité, la relation parent/enfant, l'exclusion, la politique...

Bref, vraiment un bon petit bouquin.

"Madame Trebla m'a regardée droit dans les yeux comme si elle était Madame Trebla, la psychologue, et que j'étais Rachel, et qu'il faudrait bien que je lui explique ce qui va pas avec Madame Danielle. Le problème, comme dit papa, c'est que si on tient à la vie, il y a des valeurs sûres auxquelles on touche pas : le pape, même si on est juif, et l'inventeur du hachis parmentier, même si y'en a marre des patates. Et ben pour Madame Danielle c'est pareil, on en mange même si c'est dégueulasse, parce qu'il paraît que c'est bon, et on la boucle."

"Comme le jour où Mamie est morte, j’étais dehors, et il y avait du vent, et quand on m’a dit que Mamie était morte, il a quand même continué à y avoir du vent dans mes mollets. Quand on est triste, les objets ne sont pas tristes, ils font comme si de rien n’était, et ça, ça me rend encore plus triste."

"A ce moment là, j’ai parlé à mamie dans ma tête, mamie qui me regarde partout et tout le temps, et je lui ai juré que moi aussi, si j’avais une fille aussi conne que ma mère, j’en serais morte."

"ils ont de la chance quand même les catholiques de pouvoir assassiner qui ils veulent et aller simplement le raconter à monsieur le curé pour pas aller en enfer."

 

(me suis relue mais si vous tiquez sur des fautes, n'hésitez pas à me les signaler ^^)

TO BE CONTINUED...

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Commentaires

Oulaaaa, ça en fait des lectures !
Bon déjà, je suis ravie que tu aies apprécié "La fille en rouge".
J'avais adoré moi aussi Zafon et Dicker, qui m'avaient prise par surprise tant je ne m'attendais à rien de particulier. A croire que c'est le meilleur moyen d'adhérer totalement.
Et je suis bien tentée par le Chevalier.

Écrit par : La chèvre grise | 01/03/2017

Je crois que tu as dû en avoir autant que moi, sinon plus :) Je n'ai pas remis dans ce billet, les avis qui ont eu un billet à part entière, sinon il aurait été encore plus long... ^^
Peut-être que si je me décide à être plus régulière, il sera plus court et moins dense. J'imagine que ça doit faire un peu peur d'arriver sur un billet si long :p
J'ai eu quelques craintes en lisant ton avis pour La fille en rouge mais au final, j'ai vraiment bien accroché et j'en suis moi aussi bien ravie. Merci encore!
Je lis de manière exceptionnelle les 4èmes découvertes et je pense que c'est un bon moyen de se laisser surprendre par le contenu d'un roman.
D'une on évite de se faire spoil et de deux, comme tu dis, la surprise est encore meilleure :)
Au début, quand j'ai lu Chevalier, j'étais là "où est-il question d'un personnage qui s'appelle Chevalier?" ...après j'ai percuté que tu parlais de l'auteure :p J'espère qu'il te plaira si tu le lis! (pression)
Merci de ton commentaire :)

Écrit par : c'era una volta | 01/03/2017

Et bien dis donc ! Tu ne fais pas semblant quand tu écris un billet, toi ! Bon moi je trouve que le Dicker est largement surestimé, je n'ai pas trop aimé ;p
Le Zafon j'avais bien aimé et il faut absolument que je découvre Tracy Chevalier qui est déjà dans ma bibliothèque...
Quant à Du vent dans mes mollets je pensais me contenter du film, je verrai.
Et pour Thilliez, ses premiers ouvrages ne me tentent pas. J'ai la frousse !
BIzou ptite Marie et bonnes lectures et tout et tout.
(j'ai mon ordonnance pour ma cure !)

Écrit par : Mamzellemelo | 01/03/2017

Hello Mélo :)
Tu as vu comme je me suis bougée le popotin :p ça fait du bien de se libérer l'esprit de la culpabilité de ne pas écrire sur le blog ^^
Qu'est ce qui t'a déplu dans L'affaire... ? Question de réception personnelle hein, comme pour toutes choses, les avis divergent :)
Tu as quel titre dans ta bibli de Tracy Chevalier?
Du vent dans mes mollets, je n'avais même pas entendu parler du film, ça a été une totale découverte.
Thilliez te fait peur? ahahah, moi je me la joue "même pas peur" mais j'avoue que parfois, suis bien crispée pendant ma lecture (pas forcément avec cet auteur d'ailleurs, même si la tension est bien au rendez vous ^^ ).

(à toi aussi bonnes lectures et tout tout tout le reste! Tu sais où tu vas la faire? nous en reparlerons en MP, bisou)

Écrit par : c'era una volta | 01/03/2017

Je me dois te le dire mais le titre de ce post n'est plus trop adapté! J'ai l'impression que tu pourrais faire un article par livre là!
C'est La vérité sur l'affaire Harry Québert qui commence à piquer ma curiosité! Mais je vais résister encore!
Pour Thilliez, je m'avance un peu mais je pense que tu préfèreras Deuils de miel, comme moi, que je trouve meilleur que Train d'enfer et La chambre des morts. Tu me diras…
Pour les autres, je ne connais pas, à part Martin! Of course

Écrit par : Nicolas | 02/03/2017

:p
C'est vrai que quelques-uns auraient pu faire des billets à part entière... Je me suis rendue compte en écrivant ce "En bref" que j'avais en fin de compte beaucoup à dire sur certains et que je n'arrivais pas à faire plus court. ^^ (un de mes défauts)
Trop copieux alors selon toi? :)

Pour le Dicker, je dirai que "tout vient à point à qui sait attendre" ><
Je te tiens au courant pour la série de Thilliez, on verra si tu as bien cerné mes préférences.
Et c'est plutôt good si je t'ai permis de découvrir quelques titres :)

Merci d'être passé!

Écrit par : c'era una volta | 02/03/2017

Il faudrait que je donne une autre chance à Tracy Chevalier :( un jour peut être ...
Pour Daphné, je suis ravie ! L'Amour dans l'âme est mon préféré :)
De temps en temps je lis ou relis un Frédéric Lenoir histoire de bien me souvenir où je dois être !
Beau bilan

Écrit par : nath | 02/03/2017

Je ne me souvenais plus que tu n'avais pas accroché avec cette auteure. Lequel t'a rebutée déjà?

Je n'ai pas encore lu suffisamment de romans de Du Maurier pour dire si ce dernier est mon préféré mais il est certain qu'il figure en bonne place sur le podium. Elle est vraiment géniale cette auteure en fait.

Quant à Lenoir, je ne sais pas s'il écrit tout le temps comme dans Coeur de cristal mais j'aimerais assez retenter l'expérience avec un de ses livres (moins sous cette forme en revanche, non que je n'ai pas aimé hein mais juste le voir dans un autre style d'écriture).

Merci!

Écrit par : c'era una volta | 02/03/2017

Il faudrait que je donne une autre chance à Tracy Chevalier :( un jour peut être ...
Pour Daphné, je suis ravie ! L'Amour dans l'âme est mon préféré :)
De temps en temps je lis ou relis un Frédéric Lenoir histoire de bien me souvenir où je dois être !
Beau bilan

Écrit par : nath | 02/03/2017

Sacré billet récapitulatif !

Écrit par : Alex-Mot-à-Mots | 02/03/2017

Quand je me décide, je ne fais pas semblant hein :p

Écrit par : c'era una volta | 02/03/2017

Chanson douce on en parle beaucoup pour le moment. Dommage qu'il n'y ai pas une belle couverture par contre.
C'est un fameux bilan en tous les cas

Écrit par : Stéphanie | 02/03/2017

Coucou Stéphanie, merci d'être venue jusqu'ici :)
C'est assez drôle pour Chanson douce, car avant que l'on me le prête je n'avais pas du tout fait attention à ce roman. Et c'est tant mieux car loin de toutes polémiques liées à l'attribution du Prix Goncourt, j'ai pu en apprécier vraiment sa lecture.

Il y a des moments où j'arrive à me botter le train pour faire quelque chose sur ce blog ^^
Et du coup, ça fait vraiment plaisir et c'est motivant d'avoir vos retours à tous :)

Écrit par : c'era una volta | 03/03/2017

Coucou,

Ca fait plaisir de te lire. :) Ca en fait, des lectures ! Il y en a un paquet qui me tentent, notamment le Tracy Chevalier et "La Fille en rouge". J'ai l'intention de me remettre aux Thilliez. J'en ai lu un paquet, mais il m'en reste encore pas mal à découvrir et je n'en ai pas lu depuis plusieurs années. Je garde un excellent souvenir du roman "Du vent dans mes mollets". Une très belle lecture !

Écrit par : MyaRosa | 03/03/2017

Merci Mya :)
Autant je ne suis pas surprise que tu ais envie de lire Tracy Chevalier ou La fille en rouge, autant je m'étonne que tu ne parles pas du Du Maurier parce que c'est (je pense) une histoire qui pourrait tout à fait te plaire (à moins que tu ne l'ais déjà lu! eheh).
Quant à Thilliez, je n'en suis qu'au début et quand je vois tout ce qu'il y a à lire, pfiouuuuuuuu! Vivement le mois de Juin. Il devrait me permettre d'avancer dans la série ^^
A bientôt Mya.

Écrit par : c'era una volta | 06/03/2017

Plusieurs choses m'ont déplues dans Harry Québert...http://desvertesetdespasmures.fr/2012/11/la-verite-sur-laffaire-harry-quebert-joel-dicker/ notamment des citations totalement nazes sur l'amour, la vie, écrire... Je te laisse apprécier ma bafouille écrite à l'époque ^^

De Tracy Chevalier j'ai La dernière fugitive et La jeune fille à la perle ;)

Et puis Thilliez, disons que ses premiers romans me paraissent vraiment plus sombres en plus d'être du polar classique. Je le préfère dans ses polars un peu scientifiques qu'il a écrit après ;)

Bisous

(La Roche Posay... Mais je n'ai pas encore envoyé mon ordo !)

Écrit par : MamzelleMelo | 07/03/2017

Mélo : je ne réponds que maintenant... pas bien!
J'ai lu ton article. Il est très intéressant et permet de comprendre que nous les lecteurs nous sommes tous bien différents et que ce qui plaît aux uns déplaira aux autres. Je n'ai pas tiqué sur ces mots qui t'ont paru vides et surfaits :) Peut-être parce qu'il n'y en a pas tant que ça à mes yeux, question de sensibilité et vécu peut-être aussi? ahah
Je ne le considère pas comme un chef d'oeuvre ultime, pour moi il remplit bien son rôle, divertissant avec une intrigue bien menée, une écriture efficace.
Quant à la récompense, je n'y accorde pas spécialement d'importance. J'ai lu le roman bien à distance de l'effervescence suscitée. Il a été reconnu parmi d'autres pour des raisons qui à mon avis sont justifiées. Après on aime, on aime pas, un peu, beaucoup... :)

Écrit par : c'era una volta | 27/03/2017

Alors, alors... par où commencer ? C'est qu'il est fameusement copieux ce billet !
D'abord ceux que j'ai lu ; ça ira vite, il n'y en a que deux ;)

La vérité sur l'affaire Harry Québert : Pas de révélations finales tonitruantes pour moi, mais un très bon moment en compagnie des personnages. Je me souviens m'être dis que cet auteur promettait du bon pour la suite. Une conviction que je n'ai pas encore pris le temps de vérifier...
Le Trône de fer : Ah, quel régal !!! La série (vue bien après ma lecture, qui date maintenant de plusieurs années) est nettement en dessous des romans, même si je ne boude jamais mon plaisir en la regardant ^_^ Comme toi, Daenerys est celle qui me passionne le moins, mais ses dragons en revanche, me manquent bien souvent ! Mr Martin est un Maître dans l'art de façonner ses personnages, et Tyrion est incontestablement mon favori ;-)

Passons maintenant à ceux de ta sélection qui me font de l’œil, et là, ils sont nettement plus nombreux ;)
L'ombre du vent : Un roman que je brûle d'impatience de lire ! J'ai l'impression que son côté fascinant m'appelle déjà :)
A l'orée du verger : Le talent de Tracy Chevalier m'emporte à chaque fois, et celui-ci ne fera pas exception, j'en suis convaincue !
Cœur de cristal : J'aime écouter Frédéric Lenoir, que ce soit au détour d'une émission télévisée ou radiophonique ! La sérénité qu'il dégage, sa parole philosophique et bienveillante m'apaise. Son roman L'oracle della Luna m'avait fait le même effet, alors je regarde toujours de près ses autres titres ;)
Chanson douce : je me suis promise de le découvrir et ton avis m'encourage en ce sens !
L'amour dans l'âme : Derrière une telle plume se cache forcément un bon roman ;-)

Quant aux autres..., bah il faut bien faire des choix pour éviter l’explosion d'une PAL déjà en surcharge :)
Merci pour ce gargantuesque buffet livresque, et à bientôt j'espère :)

Écrit par : Lupa | 18/03/2017

Des amies ont lu la "suite" et ont été emballées. Moi j'attends, suis pas pressée et trop d'autres livres me font de l'oeil dans ma bibli!

Suis pas pressée de me remettre à la série en fait :p Quant à l'intégrale III, la date de lecture est une inconnue... :p Il me faudrait quelque chose pour me motiver à m'y remettre en fait.

Si tu as noté des titres à la suite de ce billet, moi je note le Frédéric Lenoir que tu cites L'oracle della luna. C'est vrai que son écriture apporte une certaine quiétude.

Je serai très très curieuse d'avoir ton retour sur Chanson douce parce que les avis sont mitigés et que la perception qu'en ont les autres lecteurs m'intéresse vraiment.

Merci Lupa d'avoir pris le temps d'avaler ce copieux "En bref" :)

Écrit par : c'era una volta | 27/03/2017

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