16/11/2017
En BREF, j'ai lu... - Avis sommaires #3
Y a des coups de pied au popotin qui se perdent! 9 mois pour accoucher d'un nouveau billet quant à ce rendez-vous... Alors le voilà, sans péridurale et aux forceps, ça m'apprendra tiens! Je ne connais pas encore le nom des bébés mais sachez que ça va être une naissance multiple. Souhaitons leur la bienvenue ^^
Le chœur des femmes - Martin Winckler (lu le 20/04/2017)
Une interne, Jean Atwood, très douée et promise à un poste de chef de clinique dans le must du must de la chirurgie gynécologique se trouve contrainte d'effectuer un stage de 6 mois dans un service gynéco de petite envergure. Ce dernier est qui plus est dirigé par un simple généraliste. La jeune femme, tout ce qui a de plus imbue d'elle-même, prend de haut le médecin de l'unité et ses patientes : rien à faire de leurs bobos, elle voue un culte au bistouri!
Si vous arrivez à passer le cap de la petite 100aine de pages (et il le faut!), vous serez captivés par cette histoire et ces personnages. A commencer par ce médecin qui va apprendre à Jean à écouter (ce qui se dit et est tu) puis à soigner, sans à-priori, avec humanité, dans le respect des corps, des cœurs. Ensuite, il y a Jean, qui au début vous donnera peut-être envie de la baffer à cause de sa suffisance et de son regard méprisant sur les femmes qui viennent en consultation dans l'unité. Mais son évolution et son histoire personnelle finiront par vous toucher. Puis, il y aura tous les autres visages, l'équipe de l'unité et surtout les patientes et ça, ça fera bouillir, ça fera même parfois mal, parfois aussi, quand même, ça fera sourire. Mais quelles histoires et quelles leçons elles auront toutes à nous raconter et combien de choses à nous apprendre.
Alors oui, "l'action" se passe dans un service gynéco, oui ça parle de problèmes gynécologiques ou sexuels (mais pas que!). Surtout ça dénonce : les abus dont peuvent être victimes les femmes et dont certains médecins gynécos se font le relais dans leurs pratiques. Et ça montre encore plus ce que le rapport soignant-soigné devrait être, avant tout une question d'écoute, de respect et d'humanité. Et là, ce qui est dit devient universel. C'est pourquoi, ce livre doit être lu. Le chœur des femmes est un roman qui parlera à tous sans distinction de genres, de rang, d'origines. Il est fait de voix qui portent.
"Ce qu'une femme ressent est plus important que ce que tu sais. Et ce que tu crois compte beaucoup moins que ce qu'elle ne dit pas."
"Il est difficile de ne pas porter de jugements. Tu es un être humain. Mais ça ne t'autorise pas à condamner ni à appliquer des peines."
Des nœuds d'acier - Sandrine Collette (lu le 06/05/2017)
Théo Béranger, la quarantaine, 19 mois d'enfermement pour avoir tabasser son frère. A sa sortie de prison, il trouve refuge dans une maison d'hôte du Sud de la France. En forêt, il revit, se prend à rêver de pouvoir renouer avec sa belle. Et puis un jour, au détour d'un chemin, une bicoque, un vieillard. Bienvenue en enfer.
Un sacré huis clos que ce thriller. Page-turner oblige, je l'ai dévoré. Le style de Sandrine Collette, sa narration m'ont fait vivre cette histoire de l'intérieur. Comme si j'y étais oui. Alors forcément vous pensez bien que l'on a vite envie de savoir comment ça va s'finir tout ça, et d'en sortir. ^^
Le talent de l'autrice tient ici à ce qu'elle a su dresser un portrait psychologique hyper travaillé de son personnage captif (les autres ne sont pas en reste pour autant). Elle donne à voir ce que la torture, les humiliations et la souffrance psychologique peuvent engendrer : avilissement, renoncement, déchéance, violence, folie et, malgré tout, espoir et réflexe de vie, instinct de survie.
La cruauté des humains semble sans limite dans ces pages, ce n'est pas gore pour autant mais très très sombre, sans pitié. Une lecture dont le sujet (certes pas original) de la captivité et la violence inhérente à celle-ci pourra rebuter certains lecteurs, mais une lecture qui est horriblement prenante, saisissante dans son traitement et qui donne à réfléchir.
"Cet homme est seul tout au fond de lui, brisé, piétiné.
Parfois sur son banc, il me fait penser à une poupée ou à une peluche qu'on aurait posée là et que personne ne serait revenu chercher. Oui, un petit ours sur un banc trop grand pour lui, étonné d'être toujours solitaire.
Un petit ours attendant que quelqu'un passe et le prenne dans ses bras, le regard droit, courageux et perdu."
"Quand on a plus la force de rien, qu'est ce qui peut encore nous sauver?"
"C'est à ça que je ressemble à l'intérieur. Un empilement de hauteurs écrabouillées. C'est ainsi que je me ressens, oui."
Sur ma peau - Gillian Flynn (lu le 22/06/2017)
Camille Preak est une journaliste envoyée à Wind Gap pour couvrir une affaire de disparition d'enfants. Wind Gap ne lui est pas étrangère, là sont ses anciens cauchemars, de ceux qui l'ont marquée corps et âme, de manière indélébile et qui pourraient encore lui faire du mal.
Ce tout 1er thriller de Gillian Flynn n'est pas exempt de petits défauts, dont la prévisibilité des faits et de son épilogue mais, allez savoir pourquoi, il reste prenant, même si les choses mettent du temps à se mettre en place. Je crois que ça tient vraiment à l'écriture de l'autrice, elle a cette aptitude à rendre une ambiance. De celle particulièrement malsaine, sombre, dérangeante. Certaines choses vous feront frémir. Un thriller qui ouvre la voix aux suivants dont Les apparences... Elles sont parfois bien trompeuses.
"J'éprouve toujours de la tristesse pour la petite fille que j'étais - cette petite fille qui n'a jamais pensé que sa mère pourrait la consoler."
"J'aime bien barrer les jours sur un calendrier- cent cinquante et un jours et il ne s'est rien produit de franchement horrible. Cent cinquante-deux, et le monde n'est pas en ruine. Cent cinquante-trois et je n'ai détruit personne. Cent cinquante-quatre, et personne ne me hait vraiment. Parfois, j'ai l'impression que je ne serai pas en sécurité tant que je ne pourrai pas compter mes derniers jours à vivre sur les doigts d'une main."
Novecento : pianiste : Alessandro Baricco (lu le 28/06/2017)
Danny Boodmann T.D. Lemon Novecento est né sur un paquebot en 1900. Abandonné là par une famille d'émigrants, il a été recueilli par le capitaine et jamais depuis, il n'a mis le pied à terre. Profondément amoureux de la mer et l'océan, il est aussi un virtuose. Le piano est son prolongement, son moyen d'expression mais c'est le trompettiste qui saura le mieux nous raconter l'ami.
Baricco a écrit cette histoire pour un acteur et un metteur en scène et elle a été effectivement jouée au théâtre. Conçue comme un monologue (un unique narrateur nous raconte Novecento), cette courte histoire vibre pourtant de plusieurs voix, celle du narrateur, celle de Novecento et de son piano, celle des passagers, celle de l'océan.
J'ai été extrêmement touchée par la voix de ce narrateur qui porte en elle tant d'amour pour son meilleur ami, puis par le destin de Novecento, sa sensibilité, sa poésie, par la musique de son piano, ce qu'elle porte en elle de lui mais aussi des autres et du monde. Je me la suis appropriée, murmurée à moi-même, j'ai fini bouleversée.
Novecento : pianiste c'est un texte épuré, sans artifices, sans fioritures inutiles, l'essentiel, rien que l'essentiel et c'est d'une telle beauté!
Immense coup de cœur pour le texte et pour l'auteur, son écriture. Il fait mouche à chaque fois.
"J'ai désarmé le malheur. J'ai désenfilé ma vie de mes désirs. Si tu pouvais remonter ma route, tu les y trouverais, les uns après les autres, ensorcelés, immobiles, arrêtés là pour toujours, jalonnant le parcours de cet étrange voyage que je n'ai jamais raconté à personne sauf à toi."
"Je suis descendu de ma vie. Marche après marche. Et chaque marche était un désir. A chaque pas : un désir auquel je disais adieu."
"Dans les yeux des gens, on voit ce qu'ils verront, pas ce qu'ils ont vu."
"Il l'était vraiment, le plus grand. Nous, on jouait de la musique, lui c'était autre chose. Lui, il jouait... quelque chose qui n'existait pas avant que lui ne se mette à le jouer, okay? Quelque chose qui n'existait nulle part. Et quand il quittait son piano, ça n'existait plus... ça n'était plus là, définitivement."
Une offrande à la tempête, tome 3 de la Trilogie du Baztàn - Dolores Redondo (lu le 30 juin 2017)
Amaia Salazar, inspectrice basque espagnole, se retrouve confrontée à une nouvelle affaire terrible concernant le meurtre d'un nourrisson. L'enquête la mène sur les traces d'autres morts subites suspectes de nourrissons, des morts mettant en scène ce qui pour certains semblent être une figure légendaire basque diabolique, l'Inguma. Mais l'esprit rationnel de notre inspectrice va l'orienter vers une réalité bien plus crue, terrible et prégnante à son niveau.
Encore une fois l'autrice sera parvenue à m'embarquer totalement dans son récit. La dimension mythologique basque de ce tome (présente aussi dans les tomes précédents) m'a complètement subjuguée et interpellée. Je ne sais si cela a à voir avec le fait que j'ai été imprégnée dès l'enfance par les histoires faisant appel à la mythologie sarde que me racontait ma maman ou si c'est parce que j'ai trouvé dans certains passages quelque chose qui faisait écho, toujours est-il que la magie a opéré dans ce tome comme elle a opéré dans les tomes précédents.
L'inspectrice Salazar continue d'être étonnante, complexe, torturée par la culpabilité de délaisser mari et bébé pour son enquête, par cette attirance pour un autre, par ce passé qui ne cesse de la hanter et la rattraper dans son métier même, par l'énergie qu'elle met à lutter et abattre les murs qui se dressent.
Les autres personnages restent attachants, agaçants, effrayants selon.
Le cadre de ce 3ème volet est encore plus sombre et glauque, tortueux, malsain, intrigant, prenant. C'est plutôt bien mené bien que j'ai regretté une fin d'enquête un peu trop prévisible et, aussi, parce que mon attente quant à un fil conducteur depuis le tome 1 (dont je ne peux parler plus en détail sous peine de spoiler) n'a pas été remplie à 100%. Légère frustration sur laquelle, pour autant, je ne peux dire qu'elle soit venue gâcher mon appréciation de ce tome. Indéniablement, pour moi, l'incursion de la mythologie basque et de cette légende de l'Inguma est le point fort dans la conclusion de cette trilogie.
Les éléments de chaque tome s'imbriquent, s'assemblent pour faire sens à ce dénouement final de la trilogie du Baztàn. La boucle est bouclée.
Je suis particulièrement contente d'avoir découvert Dolorès Redondo et de m'être ouverte à une culture basque que je ne connaissais pas, même si ce n'est qu'au travers du prisme légendaire (cela a été une invitation au voyage en terre basque, nul doute que j'y retournerai).
"Si vous voulez y comprendre quelque chose, arrêtez de vous demandez si c'est logique et commencez à admettre que c'est réel, que la foi a des conséquences dans la réalité et qu'il y a des gens prêts à mourir et à tuer au nom de ce qu'ils croient."
"Mais elle l'avait toujours su : la peur ne s'en va pas, elle ne disparaît pas, elle se retire simplement dans un lieu sombre et humide et reste tapie là, à attendre, aussi faible qu'un petit voyant rouge que l'on aperçoit malgré soi, malgré le déni, parce que autrement on ne peut pas vivre."
"La terreur nocturne est une forme de parasomnie provoquée par le stress, du type de celle dont tu as souffert toute ta vie, qui est une manière d'exprimer une grande souffrance par le biais de terribles cauchemars. [...] Les cauchemars peuvent faire partie d'un trouble anxieux sévère, que les Grecs désignaient par le terme ephialtès, qu'on pourrait traduire par "qui se jette sur". Les personnes qui en souffrent rapportent des formes variées d'hallucinations, des présences menaçantes dans leur chambre ou au-dessus de leur lit ; certaines racontent avoir contemplé des visages obscurs, des ombres fantasmagoriques au pied de leur lit ou à côté d'elles... Les plus terribles sont les hallucinations tactiles, où la victime peut percevoir la présence physique de l'intrus. Voilà pour l'explication scientifique, parce que depuis l'Antiquité, on attribue ces attaques aux succubes, incubes ou Daïmon, des esprits démoniaques qui torturent les humains pendant leur sommeil avec des visions terribles ou par leur seule présence, et dont les plus dangereuses sont celles qui s'accompagnent d'hallucinations respiratoires, de sensations d'étranglement ou d'asphyxie."
Agatha Raisin, tome 1 : la quiche fatale - M.C. Beaton (lu le 30/06/2017)
Agatha tire sa révérence et part en retraite anticipée dans un bled des Costwolds. Habituée à occuper le devant de la scène, elle se voit bien gagner le prix de la meilleure quiche du village. Manque de pot, son plat fait passer de vie à trépas le juge du concours. Agatha va alors dégainer sa panoplie de policière du dimanche pour tenter de se disculper. Et autant dire que ce n'est pas gagné!
Cela faisait des mois que j'entendais parler d'Agatha par ci, Agatha par là et combien c'est une série fun, patati patata. Forcément, je m'attendais à ce que mes zygomatiques soient hyper sollicités. Alors? Ben ils l'ont été, régulièrement, même si ça n'a pas été la grosse tranche de rigolade tant attendue. Pour autant, il y a des passages hyper funs et quelques tirades désopilantes. Agatha est une anti-héroïne en puissance, elle n'a pas son pareil pour mettre les pieds dans le plat et semer le bazar derrière elle. D'autres portraits sont assez sympathiques dans l'histoire.
Cela a été un moment de lecture plutôt sympathique. La quiche fatale est une vraie distraction, parfaite pour les vacances ou pour juste combler quelques heures. Et puis mention spéciale au cadre : il est magnifique! Ambiance so british garantie :)
"Je n'avais jamais cru à la thèse de l'embonpoint qui vient avec l'âge. Je pensais que c'était juste une excuse pour se laisser aller. Mais j'ai l'impression que l'air lui-même me fait grossir ! J'en ai marre de faire du vélo et de l'exercice. J'ai envie de renoncer et de devenir vraiment grosse."
La part de l'autre - Eric-Emmanuel Schmitt (lu le 08/07/2017)
1908, le jeune Hitler échoue au concours d'entrée aux Beaux Arts. 1908, le jeune Adolf réussit le concours d'entrée aux Beaux Arts. L'un suit la route des désillusions, des frustrations, de l'échec et de la haine qui le mènera sur le chemin du parti nazi. L'autre se découvre, s'épanouit dans l'art, aime et trace sa vie loin de la voie politique.
Le début, assez axé sur la question du rapport compliqué qu'Hitler/Adolf a à la femme et au sexe m'a un peu désarçonnée. La question réglée, je suis entrée pleinement dans ces 2 récits de vie mis en parallèle : l'historique et l'uchronique. Ce "et si" interpelle forcément parce qu'il tend à montrer qu'il peut suffire de peu pour basculer du côté obscur ou du côté de la lumière.
Et cette part de l'autre, cette part d'ombre, il devient aisé de comprendre par cette histoire qu'elle est là en chacun de nous. En sommeil. Il suffit alors peut-être de peu, d'un échec, d'une rencontre, d'un évènement, d'un jeu de circonstances ou d'influences pour l'éveiller. Peut-être. Moi, ça m'interroge sur le niveau de maîtrise que nous avons de notre vie (destinée). Les cartes maîtresses sont-elles toutes entre nos mains, d'autres en disposent-ils? Sommes-nous au final le jouet de circonstances? Hitler était-il prédestiné à être ce monstre que nous connaissons, son chemin aurait-il pu être différent si sa mégalomanie avait pu s'exprimer dans l'art?
Le propos de Schmitt dans son roman n'est pas de disculper Hitler, de cautionner ce qu'il a fait, de nous le rendre moins monstrueux. Schmitt retrace d'ailleurs le parcours du monstre à travers un récit extrêmement documenté qui montre le visage réel du Hitler tyran, nazi, antisémite tel qu'il fut. A côté de ça, le Adolf réinventé, parce qu'il n'a rien à voir avec l'autre, apparaît sympathique, touchant, humain. Mais le lecteur ne s'y trompe pas, ne confond pas les deux visages parce qu'il sait pertinemment qu'il est face à un autre qui n'est qu'hypothèses.
Le journal d'Eric-Emmanuel Schmitt en fin d'ouvrage est très instructif sur la genèse de ce roman, sur ce qu'il cherchait à montrer. Il répond à ses détracteurs et ça éclaire pas mal la lecture de La part de l'autre. A titre personnel, je n'ai jamais eu le sentiment en lisant ce livre que l'auteur cherchait à blanchir Hitler de ses actes. Je recommande vraiment la lecture de ce roman.
"Le nationalisme est une névrose fatale, mon bon Neuman, et pour parler comme le docteur Freud, il devient une psychose irréversible lorsqu'il vire au patriotisme. Si tu admets le principe de la nation, tu admets le principe d'un état de guerre permanent."
"Tu es la mémoire de mon avenir."
Pour terminer ce billet un tout petit mot sur mes 3 dernières lectures de Juillet :
Quand la neige danse de Sonja Delzongle, Lucie Hennebelle - tome1 la chambre des morts de Franck Thilliez et Le prédicateur de Camilla Läckberg. Dans le genre thriller/policier, 3 enquêtes qui mettent en jeu des personnages de série que j'ai pris plaisir à retrouver ou découvrir pour d'autres.
Dans le 1er j'ai particulièrement apprécié l'ambiance posée par Sonja Delzongle. La profileuse Hanah Baxter se fait plus discrète, mais cela ne m'a pas du tout dérangée. Un thriller psychologique auquel j'ai été bien réceptive.
Dans le second, Thilliez dresse une intrigue noire de chez noire. L'enquêtrice Lucie Hennebelle est pas mal intrigante. Un bon page-turner bien que j'ai regretté quelques ficelles abracadabrantes. La fin n'est pas à la hauteur du reste.
Quant au dernier, c'est le petit policier que j'associe avec été, piscine, farniente. Y a juste à se laisser porter par l'intrigue et apprécier le moment. En plus, c'est plutôt pas mal ficelé, même si un tantinet prévisible. Patrick et Erika sont agréables à suivre, que ce soit dans leur relation ou dans le job. Une série que je retrouverai l'été prochain (?) ^^
Allez, je m'arrête là pour ce récapitulatif d'avis sommaires qui est donc revenu sur mes lectures de mars à juillet 2017. En faire plus ce serait le rendre indigeste hein. Et puis faut bien en laisser pour la prochaine vague ^^
J'espère que vous aurez pris du plaisir à lire ce En bref, j'ai lu #3. N'hésitez pas à partager vos propres chroniques/avis en commentaire, si vous avez lu certains titres présentés ici.
Je vous dis à la prochaine et c'est promis, je ne chercherai pas à battre un record de gestation :p
22:10 Publié dans Bang, Boum boum, Mmpf | Tags : avis sommaires3, point lectures, nouveau rendez-vous, brèves de romans à la sauce quel bookan | Lien permanent | Commentaires (18)
Commentaires
J'ai ajouté "Le choeur des femmes" et "Novecento : Pianiste" à ma wish, j'espère que tu es fière de toi :p
Écrit par : Neko | 17/11/2017
Hello Neko :)
Oui je suis très fière de moi de t'avoir communiqué l'envie de lire ces 2 titres car ce sont 2 coups de coeur. Je souhaite juste qu'ils te touchent autant que moi :)
Écrit par : c'era una volta | 17/11/2017
Qu'est-ce que j'ai aimé Le coeur des femmes ! Et Sandrine Collette dans un tout autre genre, aussi.
Écrit par : Alex-Mot-à-Mots | 17/11/2017
Bonsoir Alex.
2 titres que tout oppose : l'un humanise, l'autre déshumanise. Tu as raison ce sont 2 titres forts dans des genres différents.
La prochaine fois, hésite pas à me laisser le lien vers tes chroniques :)
Écrit par : c'era una volta | 17/11/2017
De mon côté, j'avais aussi adoré le cadre des Cotswold d'Agatha Raisin, mais je n'avais pas trouvé ça suffisant pour m'y faire retourner. Un goût de trop simpliste je pense.
"Quand la neige danse" ne m'avait pas du tout convaincu. J'avais vu des défauts dans le 1er opus de cette profileuse, mais aussi quelques qualités d'où la tentative sur ce deuxième opus. Mais non, je n'ai pas accroché.
Écrit par : La chèvre grise | 17/11/2017
On est d'accord Agatha Raisin, c'est très léger dans le contenu mais y a des titres qui s'apprécient pour autre chose que le fond. La peinture des personnages de ce village, d'Agatha elle même, ça reste édifiant ^^ Et puis rien que pour le cadre, ça peut avoir un goût de reviens-y :p
M'enfin, y a tellement de livres qui nous attendent que faire l'impasse sur A.R., ça n'est pas un drame. Je te comprends :)
J'ai vu que le titre de Delzongle ne t'avait pas emballé. Au moins tu auras retenté hein :) J'ai le troisième dans ma PAL, on verra ce qu'il en ressort.
Merci d'être passée :)
Écrit par : c'era una volta | 17/11/2017
Sur ma peau est dans ma PAL :)
Écrit par : Zina | 18/11/2017
Hello Zina
Bien alors il ne me reste qu'à t'en souhaiter une bonne lecture et attendre ton avis ;)
Écrit par : c'era una volta | 19/11/2017
9 mois certes mais au moins c'est détaillée.
Je mets moins de temps mais chez moi c'est très succint ;-)
J'avais adoré sur ma peau, peut-être à cause des blessures de l'héroïne.
Écrit par : Mariejuliet | 26/11/2017
MJ, j'arrive encore à me demander comment j'ai réussi à écrire ce billet si à distance de mes lectures. J'avoue qu'il m'a demandé pas mal d'effort pour rassembler mes idées et retrouver mes sentiments quant à ces lectures.
Je suis d'accord avec toi, le vécu de l'héroïne de Sur ma peau, contribue pas mal à l'intérêt de l'histoire.
Merci d'être passée me lire :)
Écrit par : c'era una volta | 26/11/2017
Je souhaite donc la bienvenue à ces bébés grassouillets, ils ont eu le temps de bien profiter au moins :D
Tu sais déjà combien j'aime tout ce qu'écrit Baricco !!! Et suis d'accord aussi avec ton ressenti sur "La part de l'autre". Eric-Emmanuel Schmitt a souffert pour écrire ce livre, et je me souviens de cette partie en fin d'ouvrage où il faisait part de son écœurement pour le vrai Hitler, et de l'attente de la délivrance à le "faire" mourir...
Pour les autres titres, ce sont autant de pistes à explorer plus avant, merci ^_^
Vivement les prochaines naissances, gestation longue ou pas, elles sont toujours très attendues ;-) Baci !!
Écrit par : Lupa | 26/11/2017
Certains ont moins profité que d'autres :p Y en a toujours pour se gaver plus que les autres hein ^^ ahah
Je n'ai pas fini de parler de Baricco par ici, ni de le lire, j'ai encore fait l'acquisition d'un de ces romans...
Tiens moi je ne m'en souvenais pas de son impatience à vouloir le faire mourir. Comme quoi! Merci d'avoir ajouté cette précision Lupa. Elle révèle encore plus que Schmitt ne voulait pas modifier notre perception d'Hitler et amoindrir ses actes.
J'hésite entre attendre la fin du mois ou de l'année pour le prochain billet "en bref"... Il ne faudrait pas que j'aille plus loin cette fois vu que mon rythme de lecture s'est bien intensifiée ^^ Sinon ça va devenir indigeste et je ne le voudrais pas.
Merci d'en être demandeuse en tout cas. Cela fait plaisir et motive! :)
Écrit par : c'era una volta | 26/11/2017
Indigeste, sûrement pas ! Tu connais notre appétit en la matière ;-)
Mais vu que ton rendement augmente, peut-être que des échéances plus rapprochées sont envisageables. Plusieurs services, pour les glouton(ne)s que nous sommes, tu vois l'idée ? :D
Écrit par : Lupa | 27/11/2017
Insatiable, vraiment?
J'envisage un tas de choses pour le blog, le truc c'est que je suis une indécrottable procrastineuse!
C'est un problème...
Mais sinon je cerne bien l'idée du service à répétition ^^ Vais finir par glisser vers l'idée du service à la demande... Ça pourrait devenir un challenge perso. :)
Écrit par : c'era una volta | 27/11/2017
Oui, mais j'ai souvent les yeux plus grands que le ventre... ^_^
Team procrastinateuses itou, serrons-nous les coudes ;-)
Quant au Service à la demande, je m'abonne dès à présent !
A presto !!! :)
Écrit par : Lupa | 29/11/2017
Tu m'en diras tant, je crois bien avoir le même problème ^^
Serais-tu mon alter ego? ahah
Tu y crois toi que je pourrais répondre aux exigences d'un service à la demande?... mmmouais. J'ai un peu du mal avec tout ce qui est de l'ordre de la contrainte extérieure :p
Va savoir...
@+ Lupa :)
Écrit par : c'era una volta | 29/11/2017
Ben les filles dans la famille procrastinette, je prends la grand mère ! bah je pense que c’est normal ces petites baisses de tension, je suis aussi en plein dedans ! ca va redémarrer ! du moment qu'on perd pas le gout de lire ! c'est le principal
D’accord pour Agatha qui est une lecture assez simpliste avec des mobiles légers qui ne nécessitent pas d’en arriver a des crimes aussi tarabiscottés, mais d’accord aussi pour le côté ambiance et analyse des comportements plutôt bien rendus !
Helas , je n’ai pas accroché à la trilogie basque ! impossible de dire pourquoi, j’a repose le bouquin au bout de 60 pages, trop de déjà vu en ce début de roman et une écriture qui ne m’a pas enthousiasmé , pas le moment je crois !
Gillian m’avait épaté avec les lieux sombres, je n’ai pas lu sur ma peau ! a découvrir donc !
Et j’aime beaucoup Sandrine collette, ce petit livre est aussi dans ma haute pal !
Écrit par : licorne | 05/12/2017
Je te laisse la place de mamie procrastinette alors Lili, pas de problème ^^
Côté lecture, ça va toujours bien, c'est même de mieux en mieux depuis que j'ai lâché un certain jeu :p On verra bien si pour le blog mon activité devient plus régulière.
Pour la trilogie de Dolores Redondo, nous n'avons vraiment pas le même ressenti :) Que tu n'aies pas pu aller au-delà des 60 pages parce que l'écriture ne t'a pas enthousiasmée (enfin la traduction du coup), je le comprends. C'est quelque chose qui ne se discute pas, quand on n'accroche pas, on n'accroche pas ^^ Cependant, je trouve ça un peu court pour dire que c'est du déjà-vu parce que je n'ai pas souvent rencontré des thrillers qui mêlaient à leur intrigue un fort contexte mythologique local. Et cette dimension mythologique, c'est justement pour moi le point fort de cette trilogie basque. Mais pour y goûter vraiment, il faut entrer plus avant dans l'histoire :)
Je ne sais pas si tu parviendras un jour (si tu en auras seulement l'envie) à lui redonner sa chance, si oui je serai heureuse d'en rediscuter et sinon, pas grave du tout :p
Tu me diras pour le Collette si tu as accroché ou pas et j'espère que tu n'auras pas le sentiment de "déjà-vu" parce que pour le coup, là le sujet n'est pas hyper innovant, mais ce qui est bon c'est son traitement.
Bonne future lecture alors Lili :)
Écrit par : c'era una volta | 05/12/2017
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